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Depuis 1994, date à laquelle le groupe s'est formé, quel a été l'élément de votre carrière qui vous a le plus marqué ?
C'est certainement le Sriracha Tour 3 avec Boost et Black Bomb A, c'était une expérience riche en émotions et puis le fait de dormir à 22 dans un bus qui contient 18 places crée des liens inusables. On en retire beaucoup de souvenirs et de leçons de vie, qui nous ont permis d'évoluer musicalement, mentalement ainsi que d'avoir une expérience de la scène unique de 32 concerts en 36 jours.

Le collectif Coriace et vous, est-ce une histoire d'amour ? Que vous évoque la montée en puissance de ce collectif, avec vous mais aussi Eths ?
Evidement, c'est une histoire d'amour, on a participé à sa construction avec d'ailleurs la plupart des groupes, la satisfaction c'est surtout quand on regarde le passé. Au début tu n'est rien, tu n'as rien, personne ne croit en toi, alors naturellement tous les groupes de ta région qui ont le même esprit se rassemblent et s'échangent des plans, des contacts etc...

Tout ça n'a rien d'exceptionnel on voulait juste faire bouger notre région et nous faire connaître par rapport à un travail journalier de qualité, personne ne s'étonne d'être là à partir du moment ou tu travailles avec acharnement pour ton groupe, tu récoltes les fruits, tout ne tombe pas du ciel, il faut quelques fois forcer un peut les choses. Maintenant Coriace n'est plus vraiment un collectif, la structure a évolué petit à petit c'est devenu une structure de management, de booking, mais il y a toujours la partie artistique commune que l'on retrouve dans la marque de fringue, le site Internet et plein d'autres projets que vous verrez venir, patience.

Depuis la sortie de votre premier album, Lèche, quelle a été votre évolution, musicale comme humaine ?
Elle a été formidable pendant le Lèche Tour, nous avons rencontré plein de gens différents qui nous ont fait évoluer musicalement comme humainement, ce qui d'ailleurs a fait un mélange intéressant à la composition de l'album Data Error. On savait tous ce que l'on avait à faire, tout était dans nos têtes il suffisait de le sortir sur nos instruments. Puis il y a eu un changement de line up avec l'arrivée de Kamel à la guitare qui a beaucoup compté pour la suite des événements notamment dans le changement de son et dans l'apport du scratch sur quelques morceaux.

Après de longs mois de tournée, vous vous êtes attelés à la composition du nouvel album, Data Error, qui sort le 16 septembre : comment cette période de composition s'est-elle déroulée ? Quelles ont été vos sources d'inspiration ? Peut-on s'attendre à du changement ?
Tout d'abord Data Error a été composé en 5 mois, on était tellement pressé de composer que tout est venu assez rapidement. En 2 ans et demie de tournée, on a écouté tellement de choses nouvelles que notre inspiration du début en a été touché. Le changement est surtout dans notre vision portée sur la structure des morceaux, on avait dans l'esprit d'aller à l'essentiel et de ne plus passer par des chemins détournés. C'est le résultat de notre expérience scénique, visuellement on pouvait analyser le genre de rythmique ou de riff qui collait le mieux pour la scène, après avoir fait un trie il était plus simple de composer par rapport à ça.

Vous avez joué avec Watcha à l'Olympia est mai dernier, que ressent-on à fouler la scène de cette mythique salle parisienne ? Y prend-on goût ?

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