Vincent : Plutôt
des groupes anglo-saxons américains, comme Good Charlotte.
Jey: L'univers
romantique vient un peu de ce côté new wave et de groupes
comme The Cure, Depeche Mode
C'est surtout Jay qui écoute
ça.
Fabien : Il
y a le thème des morceaux et le chant qui est très
pop. Après, ce que nous mettons derrière musicalement
varie selon l'humeur... Celui-là il va partir plus punk alors
que celui-ci va partir vers la pop. Le côté romantique
vient du fait que ce n'est pas politique, ce n'est pas social, c'est
juste humain ! Ce sont des émotions, des sentiments... Quelque
chose de très premier degré qui vient de notre feeling.
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Des
titres comme Mon repaire, Maître de moi, L'étincelle,
Mortem ou La faille évoquent des univers désenchantés.
D'où viennent tous ces maux qui pèsent lourd
sur vos compositions ?
Jocelyn : Il y a plein d'émotions qui peuvent se dégager
de la musique. Je sais que les sentiments qui me touchent
le plus sont ceux qui proviennent de la mélancolie
et de la tristesse. En l'occurrence, les textes de Franklin
traitent de choses importantes. Ils ne sont pas gais mais
avec une certaine légèreté...
Vincent
: Les textes sont peut-être sombres mais il y a toujours
une petite note d'espoir.
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Les
textes parlent d'expériences personnelles ?
Fabien : Non ! Ce sont des expériences de personnes autour
de nous. Nous sommes très proches des gens qui écoutent
Vegastar. Nous ne sommes pas complètement repliés
sur nous mêmes. Nous essayons de rencontrer les gens qui écoutent
notre musique. Après nos concerts ils nous laissent leurs
avis sur le forum de notre site. Et dans cet album, il y a beaucoup
de tout ça.
Jocelyn : Vegastar
n'est pas un groupe complètement replié dans le sens
où nous passons tout notre temps ensemble. Nous partons en
vacances ensemble et si nous ne nous voyons pas une journée
nous nous téléphonons. Du coup, vu que nous avons
tous la même vie, que nous connaissons les même personnes,
que nous vivons plus ou moins les mêmes histoires et bien
quand quelqu'un d'entre nous souffre tout le monde en souffre plus
ou moins. C'est ce qui fait que les textes touchent tout le monde
et que tous ces gens se retrouvent dans les émotions qu'il
y a dans le disque.
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D'où
vous vient ce désir de composer en français
?
Jocelyn : Franklin a vraiment envie qu'on comprenne ses textes
et de faire passer ses messages. Pour moi en revanche, la
voix est un instrument comme un autre et chanter en anglais
ne me dérange pas. Maintenant je suis ravi des textes
de Franklin. Ils sont superbes et il est un des rares chanteurs
à me toucher.
Vous
avez été propulsés sur le devant de la
scène par votre single Au 100ème étage.
Que vous inspire ce succès si soudain ?
Fabien : Nous ne nous en rendons pas vraiment compte ! Le
morceau a touché pas mal les médias qui se sont
intéressés à nous. C'est un peu le morceau
hybride, synthèse de l'album. Nous l'avons fait comme
ça sans réfléchir et à la fin
de l'album nous nous sommes rendus compte que c'était
l'un des morceaux les plus efficaces et nous avons donc choisi
de le sortir en single mais pas la maison de disques. Nous
sommes vraiment étonnés que cela fonctionne
parce que ce n'est pas le morceau que nous avons fait pour
!
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Vincent : Mais
ce qui est vraiment important pour nous c'est la tournée
pour faire connaître l'album.
Jocelyn: Le
plus important pour nous à l'heure actuelle c'est cette tournée.
C'est compliqué de mesurer le succès, si succès
il y a...
Avez-vous
l'impression de profiter pleinement de cette période actuelle
où le rock revient en force en France ?
Suite
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