Monsieur Burgalat prend la légèreté avec
sérieux : ce premier album solo, dont il a commencé
l'écriture il y a 5 ans, en est une illustration à
la fois radieuse et mélancolique.
Maître incontesté de la vague rétro-futuriste
française avec ses productions pour le label Tricatel,
il continue de puiser dans l'imaginaire musical des sixties pour
distiller des mélodies douces et désenchantées,
tournées vers un monde où les choses furent un jour
belles et pures.
Comme interprète, il est servi par des textes forts :
on pense au caractère drolatique du morceau de Katerine
( Ma rencontre ) ou la beauté fulgurante de la perle érotique
Gris métal de l'écrivain Michel Houellebecq.
C'est un album à la production subtile, alliant plages
de claviers fluides, cordes synthétiques et voix éthérées
: OK Skorpios, à des beats plus contemporains : Ile de
béton.
A écouter allongé sur la plage, sous un soleil d'été
éternel.
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sur Bertrand Burgalat.
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