Et bien pour une surprise, c'en est une réellement grande
et agréable. A t'il cédé aux sirènes
de son ami Charlie Watts qui lui aussi évolue dans un big
band depuis des années et qui officie à la batterie
sur des airs des années 40 ?.
Nous n'aurons pas de réponse immédiatement. Il
est cependant indéniable de reconnaître que cet album
est une grande réussite tant sur le plan artistique que
sur le plan des morceaux choisis, on trouve des titres de
Phil Collins (avec ou sans Genesis) révisités Big
Band (seule exception Milestones du grand Miles) et sans aucune
partie chantée.
Enregistré à Paris et au Rex, il donne une idée
de l'osmose qui existait entre les musiciens. Les arrangements
sont fabuleux, tout tombe au cordeau et Phil joue comme jamais.
On reste pétrifié par le jeu de Gerald Albright
au saxophone.
A ne pas rater.
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