C'est la fin de 11 années de silence discographique (hormis
ses musiques de films) qu'annonce Bad love.
Compositeur plus que talentueux encensé aussi bien par
ses pairs que par la presse, il demeure l'une des valeurs les
plus sûres de la musique US au sens le plus noble du terme.
Sans énumérer tous ses hits qui ont fait l'objet
d'un luxueux coffret en 1998 avec des titres comme I love L A
ou You can leave your hat on
(9 semaines 1/2) chanté par Joe Cocker qu'il a écrit
et interprété à l'origine.
Avec Bad love nous sont proposées 12 chansons nouvelles
impeccablement produites par Mitchell Froom & Tchad Blake
(E Costello, B Raitt, etc..), qui une fois de plus fouillent dans
les travers les moins ragoûtants de nos contemporains.
Avec Shame qui résume à lui seul le nom de l'album,
c'est l'histoire d'un octogénaire riche et puissant qui
tombe amoureux d'une gamine de 19 ans qui le détruit petit
à petit le rendant vulnérable et pitoyable.
Un grand moment à ne pas manquer sous aucun prétexte,
Randy
nous est trop précieux.
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