Coheed and Cambria et Saosin, 15/12/2005, le Trabendo
(Paris).
C'est dans un Trabendo rempli par un public jeune
que le groupe américain Coheed and Cambria est venu nous
conquérir avec son classic rock remontant les trente dernières
années de cette musique, mais auparavent le jeune groupe
californien tendance métal actuel : Saosin, avait suffisamment
chauffé la salle pour que le concert principal débute
sous les meilleurs auspices.
En effet les new yorkais ont donné le tempo
dès les premiers titres joués en mettant beaucoup
d'énergie et de vigueur dans leurs compositions. Après
une intro pleine d'ampleur jouée sur un discret clavier,
les quatre musiciens ont fait une entrée fracassante à
grands coups de riffs balancés par les deux guitaristes.
Tout sonne carré avec un gros son qui prouve
qu'ils ont déjà beaucoup roulé leur bosse
sur les routes américaines. Les musiciens sont parfaitement
réglés et de temps en temps le cinquième
membre lance sur son petit clavier quelques discrets effets afin
de donner encore un peu plus de relief aux chansons.
Le leader et chanteur/guitariste Claudio Sanchez
est le maître de cérémonie, sa voix assez
douce tranche avec le rythme donné par le batteur et il
partage de nombreux chorus avec l'autre guitariste.
On aurait pu croire après avoir écouté
le disque que le tempo allait se calmer au milieu du spectacle
mais pas du tout, tout est joué ce soir très vite,
très fort et s'enchaîne très vite, à
tel point que seul le bassiste lancera à la foule quelques
remerciements. Les ballades sont oubliées et les guitares
sèches ne prennent pas la place des Gibson survoltées.
C'est au cours du dernier morceau lors du rappel
que Coheed and Cambria se lance dans un long titre de son cru
qui dure une bonne dizaine de minutes où chacun des musiciens
nous montre le meilleur de lui même, les deux guitaristes
s'en donnent à cur joie en partageant les solos.,
rappelant des groupes comme Rush ou bien Pink Floyd en version
électrique.
Coheed and Cambria surprend par son approche d'un
rock énergique et assez classique, mais la maîtrise
est suffisamment bonne pour conquérir le public européen,
d'ailleurs à la sortie de la salle les commentaires vont
bon train et les sourires affichés sont une preuve que
le courant est bien passé entre le groupe et le public.
Vincent.
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