Photos : Zicline.
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Cox et Jéronimo, 31/10/2003, la Cigale. Le 31 Octobre dernier après trois ans d'absence , Cox a enfin renoué avec son public parisien. De nombreux fans étaient au rendez-vous dans la salle de la Cigale, pour accueillir et communier avec ce groupe, désormais incontournable, de la scène rock française qui lançait sa tournée hexagonale à Paris. Dès 19 heures, une centaine de fans munis de banderoles, avaient déja investi les abords de la scène . Trépignants d'impatience les coxmaniacs, n'avaient qu'une envie: découvrir enfin sur scène les nouveaux morceaux de Fabien, Eric et Elisabeth. Mais avant eux, c'est une surprise de taille qui nous attend. Il est 19 heures 45 quand Jeromino, chanteur belge au franc-parler et à la voix puissante, attrape sa guitare et entonne des titres évocateurs. Il transporte le public dans sa bulle. Technicien hors pair de l'instrument à six cordes, on peut dire que ce musicien au charisme imposant, a su se faire apprécier de tous, et les faire rire en leur demandant s'ils avaient déjà gouté "des gros nibards en silicone". Provocateur Jeronimo l'a été, mais n'est-ce pas ça aussi le rock? Puis c'est enfin au tour de Cox de prendre possession des lieux. La salle est presque pleine et dès les premières notes lancées avec Laisser moi partir, les trois musiciens ont mis le feu . Sautant, à en faire trembler le plancher de la salle, les spectateurs leurs répondent . Nous assistons alors à une véritable symbiose entre le groupe et son audience . Entonnant tour à tour des morceaux de leur premier et nouvel opus : Refaire le monde, Rien à Perdre, Sang Militant, Belle journée. Visiblement Fabien , Eric et Elisabeth sont très à l'aise sur scène et sont là, eux aussi pour passer un bon moment. Le summum du concert fut bien évidemment l'interprétation de leur nouveau single : Et après, que tout le monde reprit en cœur avant de revenir sur scène pour un ultime rappel en jouant : Des hommes de passage. C'est ainsi avec fougue et militantisme, que Cox a refait le monde pendant plus de deux heures pour un concert particulièrement rock, baigné par de splendides lumières. Ils n'avaient "rien à perdre" et ont tout gagné ce soir là. Anne Claire. Jéronimo
Cox
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