Candy Staton, 03/04/2006, la Scène Bastille.
Quelques mots sur la salle : il est regrettable
que l'on vous fasse attendre dehors plus que de raisonnable et
que le vestiaire soit quasiment obligatoire ( 2 euros ). Autre
point négatif, la salle devrait être classée
"seveso" tant l'atmosphère y est irrespirable,
à croire que moins l'air circule, plus cela engage nos
amis les fumeurs à sortir leur paquet de cigarettes. A
leur décharge, le concert a commencé avec tellement
de retard que cela ne pouvait que les inciter à fumer.
Candy Staton est née en Alabama en 1943
et peut être considérée comme une "soul
survivor". Musicalement, je dirais qu'elle se situe entre
Aretha Franklin et... Gloria Gaynor. Orignaire d'une famille pauvre
du sud des Etats Unis, sa vie est une succession de drames (collection
de mauvais mariages , violences conjugales... ), de revers de
carriere et de renaissance improbable (numéro 1 des dancefloors
anglais en 1997 ! ). Elle a débuté dans le gospel
et a été tout de même nommée pour un
Grammy Award avec sa version soul de Stand by me. Son plus grand
succés, Young hearts runs free est regulierement utilisé
dans les BOF au cinéma ainsi que dans les séries
télé.
Aprés une trop longue attente ,la mamie
de la soul arrive enfin sur scéne épaulée
par une bande de jeunots (par rapport à elle ! ) dont une
splendide choriste ( voir photos ).
Inutile de dire que quand on a pas loin d'un demi
siècle d'expérience, on maitrise parfaitement son
sujet. Le tempo est donné dès les premiers titres
et l'ambiance est excellente. Candy fait chanter le public, fait
monter un gamin sur scène pour quelques pas de danse, tout
cela est bon enfant et le rythme ne faiblit pas. Sa bonne humeur
est communicative et elle tient bien la forme pour son âge.
Je note deux sympathiques reprises de classiques d'Elvis Presley
: In the ghetto et Suspicious minds. Elle reprend bien sûr
ses meilleurs tubes "perso".
Conclusion : Trouver un CD de Candy Staton n'est
peut être pas super facile mais si vous avez l'occasion
de tomber sur son Best of, c'est un bon choix. A croire que rien
ne remplace l'expérience !
Michel.
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