The Darkness, 16/12/2003, la Boule Noire.
Le heavy métal fait son grand retour avec
ces quatre anglais qui ont visiblement beaucoup écoutés
AC DC, Queen, Led Zep, Iron Maiden, Thin Lizzy durant toute leur
enfance et qui ont décidé de relever l' étendard
d'un rock musclé et mélodieux, cultivé à
coup de riffs de guitares amplifiées par des Marshall survitaminés,
avec en plus un vrai chanteur charismatique ; ca change un peu
de la vague néo-métal actuelle.
La petite salle est pleine à craquer pour
ce premier passage parisien, dès l'entrée du groupe
sur scène l'ambiance gagne les premiers rangs qui "
pogottent, headbanguent et slamment ".
Le leader de The Darkness est Justin Hawkins,
chanteur guitariste, dont les costumes moulants rappellent ceux
de Freddy Mercury à la grande période (il en changera
3 fois en 1 heure), sauf que lui, en plus de son talent lyrique,
balance de nombreux chorus sur sa Gibson Les Paul, alors que son
frère Dan assure la grosse rythmique (un peu comme les
frères Young). Il discute en français avec le public,
essaie même de le faire chanter, fait quelques bonds spectaculaires
et visiblement prend plaisir à nous convaincre que le rock
n'est pas mort au profit du néo pour ados. En Angleterre
ils réalisent un véritable carton avec plus d'un
million d'albums vendus !
Le public ce soir compte autant de hard rockeurs
de la grande période que de très jeunes gens nourris
au métal FM et semble conquis par ces 4 anglais aux cheveux
longs qui assurent un show d'une heure, parfaitement bien rôdé.
Lors du rappel, Justin grimpe sur les épaules d'un de ses
roadies pour aller se promener dans la salle tout en jouant son
solo.
Le courant entre le public et le groupe est particulièrement
bien passé, Darkness reviendra pour un vrai concert dans
quelques semaines et après ce showcase à la Boule
Noire ils enflammeront l'Elysée Montmartre.
Vincent.
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