The Dirty Dozen Brass Band, 07/02/2006, le New
Morning.
C'est par une fraîche soirée hivernale
que la fanfare en provenance de la Nouvelle Orléans est
venue réchauffer le cur d'un public nombreux.
Le Dirty Dozen Brass Band investit la petite scène
dès 21 heures pour ne la quitter que beaucoup plus tard
(si ce n'est un court entracte) après nous avoir fait beaucoup
danser et combler de cette bonne humeur qui règne entre
les six musiciens.
Il faut reconnaître que la musique jouée
ce soir est chaleureuse, entraînante et que le groupe a
rôdé depuis de nombreuses années son show
pour réveiller l'assistance. Les morceaux s'enchaînent
très vite, on y découvre parfois un classique, avant
de repartir dans une nouvelle avalanche de cuivres.
En effet la particularité du groupe est
qu'il est composé d'un batteur, un guitariste et de quatre
cuivres dont trois tiennent l'avant scène et mettent l'ambiance.
Le public réagit au quart de tour, les danseurs sont nombreux
et cette rencontre entre des musiciens américains (venant
rarement dans notre pays) et le public français s'avère
un grand moment. A ce titre le petit trompettiste au centre nous
remerciera souvent de participer activement à cette fête
et aura plusieurs fois une pensée émue pour la Louisiane
en nous racontant la vie telle qu'elle s'y réorganise avec
la catastrophe.
Ce soir nous avons pu vivre l'ambiance telle qu'elle
existait à la Nouvelles Orléans dans une rue comme
la célèbre Bourbon street, il n'y a pas si longtemps
et l'on comprend mieux la déchéance de tous ces
musiciens qui eux aussi ont beaucoup perdu.
Vincent.
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