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Au programme :

Introduction
The Roots
Radiohead.
The Streets
Ellen Allien
Tokyo Ska Paradise Orchestra
Electric 6
Dionysos
Tricky
Death in Vegas
2 Many DJ's
Nada Surf
Asian Dub Foundation
Underworld
Massive Attack
Dave Gahan
Aqme
Eiffel
Mickey 3D
The Polyphonic Spree
Stupeflip
Tom MacRae
Les Wampas
Watcha
Zebda
Zenzille

 

 



Les Eurokéennes de Belfort du 04 au 06 juillet 2003.

Samedi 5 juillet.

Tricky - Grande Scène - 23H00
Qu'attendre du concert de Tricky ? Voilà une bonne question pour un premier contact scénique avec le mauvais garçon de l'underground anglais. Son look est carrément punk, son regard…noir et perçant et quant à sa voix, nulle doute qu'elle sort des plus profondes cavernes de Bristol ! En tout cas, à l'écoute de sa déjà impressionnante discographie, la voie n'est jamais toute tracée. Entre les albums accessibles ( Maxinquaye ou Blowback), les chansons électro-rock écorchées de Prémillenium Tension et Angels with dirty faces ou encore le dernier et bien sage Vulnerable, on ne sait pas vraiment sur quel pied danser et les fans sont bien placés pour n'y rien comprendre !
Arrêtons là la théorie, pour mieux cerner le personnage, le mieux est encore de le voir live.
L'entrée sur scène est rapide et sans manière, Tricky annonce la couleur : torcher ses chansons les plus commerciales (qu'il avouera même être des chansons faites pour le fric) et passer aux choses sérieuses : sa vraie personnalité, son côté sauvage, les flammes qui l'animent.
D'abord, une reprise de Love Cats des Cure, puis le morceau You don't wanna et son fameux sample d'Eurythmics : Sweet dreams (are made of this), sa chanteuse fait le boulot pendant qu'il crache d'énormes nuages de fumée opaque, dos aux spectateurs. Il se retourne et alors commence le show à la Tricky : il donne l'impression de boxer sur scène comme s'il en voulait à la terre entière. Il balance son micro, fou de rage à cause d'un problème de son. Pourtant, le concert reprend avec une vague de chansons électro-rock puissantes. Enfin, Tricky calme son feu intérieur pour nous laisser un brasier rouge vif de titres tirés de son dernier album. On a la confirmation que sa personnalité peut être également touchante. Nous voilà rassurés, mais un peu chamboulés…
Nicolas.

Death in Vegas - Chapiteau - 00H15
Avec un nom qui, comme celui de Massive Attack, décevra les fans de rock à la première écoute d'une chanson : " Ah bon, c'est pas du hard ?!), Death in Vegas est plutôt à ranger dans les bacs électro, tendance psychédélique (existent-ils ?). Formé à la base par Richard Fearless en 1994, ce groupe a déjà accouché de trois albums et ne compte certainement pas s'arrêter en si bon chemin, leur succès ne cessant de grandir.
Après le choc Tricky, quelques minutes plus tôt, les Death in Vegas se doivent de maintenir le niveau de la soirée. Ils sont quatre musiciens sur scène, deux guitaristes, un bassiste et un batteur, ainsi que les deux têtes pensantes qui s'élèvent derrière un " hôtel ", véritable salle des machines où boîtes à rythmes et autres platines s'empilent. L'éclairage est feutré, les artistes sont concentrés : le show, c'est du sérieux…
Le concert commence, le groupe nous présente un morceau de Scorpio rising…l'atmosphère est lunaire, intense….on ferme les yeux puis le son est de plus en plus fort, la fin du morceau nous éclate en pleine figure. On ouvre les yeux à nouveau : une bonne claque. Nos oreilles ont déjà bien compris le message ! D'autres morceaux de The Contino Session nous éclabousse de la même façon, telles de grosses vagues que l'on ne croyait pas au loin si grandes. On se relève à chaque fois et jusqu'à la fin même si le scénario est identique et le son au final beaucoup trop fort. L'envie est plus grande. Un rappel ? " Attends…merde, j'ai perdu mes bouchons d'oreilles! "
Nicolas.

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