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Programme :

Kaizers Orchestra
Bloc Party
Queens Of The Stone Age
Chemical Brothers
Cake
Ghinzu
Nosfell et Ez3kiel
Cali
The Killers
Andrew Bird
Balkan Beat Box
Kraftwerk
Louise Attaque

 

 

 



Festival des Eurockéennes : 1, 2 et 3 juillet 2005.

Samedi 02.07.2005.

Cake, Grande Scène, 16H40.

Samedi 16h40, le deuxième jour des Eurocks reprend en douceur pour ceux qui auraient encore un peu mal à la tête de la veille. Rendez-vous à l'heure avec les américains de Cake. Ca commence gentiment, sur scène leur allure de " papas " a du mal à déchaîner le public. Mais rapidement les mélodies efficaces et surtout leur fameuse trompette réveillent les troupes. Le chanteur, barbe et casquette (il ne lui manque que la salopette et la fourche ) s'excuse dès le 1er titre de ne pas avoir sa guitare qui a été perdue par Air France. Les chansons s'enchaînent pourtant, extraites des différents albums… Satan is my motor commence à chauffer les jambes et the distance est largement salué par un public de fans qui semble pourtant s'économiser.
Par contre le chanteur lui est à fond : remonté contre la flotte nationale il gueule entre chaque morceau "where is my fucking guitar Air France ??? ! ". Apparemment il s'attendait à un public enragé, s'imaginait des frenchy rebels… il tente alors de réveiller " la colère " espérée en faisant crier " fuck you up ! " par la foule décidément embrumée. Il a du être déçu de l'accueil de cette " powerfull France " qui semble lui être si chère.
Côté musique rien à redire, malgré une guitare en moins, le show fonctionne et ravi le public. Après une ultime tentative de nous rendre " angry " il fini par lâcher qu'il comprend pourquoi on ne se rebelle pas plus contre les USA : " you are too much confortable ! ". On peut quand même pas faire un pogo géant sur Cake à 5h de l'aprem !!! Pour finir il demande s'il peut faire un dernier titre qui lui est refusé. la loose…
Bon, même si c'est vrai que l'ambiance n'était pas des plus folles, le concert a au moins ravi les fans et permis de mettre des têtes bien sympathiques sur ce groupe atypique…RDV dans une plus petite salle dès que Air France lui aura rendu sa guitare !

 

Ghinzu, Grande Scène, 20H30.

Une belle surprise car je ne connaissais pas ce groupe belge au talent presque évident. Bon il faut avouer que le look beau gosse agace un peu mais la qualité de la prestation n'a d'égale que celle des moules frites de leur cher pays. Décidemment la Belgique sait nous dégoter de bons groupes rock, après Deus ou encore Girls in Hawaii (bonne révélation aux Eurocks 2004 d'ailleurs). On était vite allé chercher un kebab pour se remettre de nos précédentes émotions et voilà que la machine Ghinzu nous remet en selle. Une pop plutôt entraînante et expérimentale. Ghinzu nous alerte avec ses chansons aux cris biscornus sortis de nulle part, nous calme par moment pour mieux nous ramener dans la tempête avec des morceaux interminables. Une expérience loin d'être ennuyeuse grâce à ce groupe à l'énergie dévastatrice. Un triomphe assuré.

 

Nosfell et Ez3kiel, Chapiteau, 21H30.

Un moment unique, une rencontre organisée par le festival pour créer un événement inédit. Une belle claque pour ceux qui ont suivis du début jusqu'à la fin ce concert intense. Encore une fois ces artistes m'étaient inconnus. Ce duo d'un soir a fonctionné à merveille, mélange de musique expérimentale aux tendances électroniques avec la voix de Nosfell aux sonorités plus qu'inhabituelles puisqu' issues de Kloklochazia. (ou ça ?!). Il passe d'une voix des plus guerrières à celle d'une fillette de 5 ans mais l'harmonie avec Ez3kiel est toujours au rendez-vous et la musique s'élève vers la stratosphère où il fait bon respirer l'air fantastique de ces chansons troublantes.
On n'en ressort pas vraiment indemne avec en prime la reprise de Bowie I'm afraid of americans à la fin. On cherchera rapidement la version CD de ce concert !

Cali - Grande Scène - 22H30

Un concert qui s'annonce gentillet avec un public gentillet qui clape sur une musique gentillette… et pourtant Cali nous réserve une sacrée surprise !
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes quand soudain Cali, certainement grisé par tout ce public, s'enflamme, saute dans la fosse et entreprend une longue, très longue traversée.
Pauvre Cali, c'est que les bras musclé du public du Dyonisos ou des Wampas ( il y a deux ans ) ne sont pas les mêmes que ceux de ses jeunes groupies affolées. Et pendant que le chanteur se fait malmener, son groupe orphelin meuble tant bien que mal, mais ne chauffe pas plus que ça l'ambiance.

Cinq minutes plus tard, tel un naufragé s'accrochant à une bouée, il parvient à la régie son au milieu de la foule…. Il est déjà dans un sale état mais le concert à peine commencé ne peut continuer sans lui, il hésite… puis ressaute en sens inverse cette fois, en direction de la scène.
C'est là que Cali nous a offert la plus belle rigolade des Eurocks : car sous l'œil implacable de la caméra, 30 000 personnes environ ont assisté au dépouillement du chanteur impuissant ! Des mains lui arrachent sa 1ere chaussure, puis la deuxième… suivent inévitablement les chaussettes, même le pantalon a failli y passer ! Un grand moment !

Après 15 minutes de machine à laver et après avoir échappé au viol par une jeune fille aux charmes désormais connus de tous, c'est un Cali quasi à poil et au bord de la syncope qui remonte à quatre pattes sur scène !
Sous les yeux inquiets de ses musiciens, il parvient à reprendre son souffle pour terminer la chanson en cours par " mourir d'amour n'est plus de mon âge " … no comments !
Un coup de chapeau tout de même car il a terminé son concert malgré un état d'épuisement visible. Nul doute qu'il ne tentera plus de sitôt la traversée de son public !

 

Suite.

 


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