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Guillemots, 12/06/2006, la Boule Noire.

Un lundi étouffant du mois de juin. La Boule Noire, petite salle parisienne, réputée pour accueillir les événements musicaux avant tout le monde. Guillemots, jeune groupe anglais encensé par la presse britannique, responsable d'un premier mini-album aussi exceptionnel qu'inattendu, From The Cliffs, sorti le mois dernier.

Pour un premier concert dans la capitale, le charismatique Fyfe Dangerfield (chanteur, claviériste) et sa troupe ont montré à la petite centaine de personnes présente ce soir ce que le mot " pop " veut dire en 2006. Déboulant sur scène avec fracas (cacophonie de percussions, hurlements de guitare et synthés orgiaques), Guillemots possède l'originalité, les chansons, le style et une énergie qui ne sont pas sans rappeler le phénomène Arcade Fire.

Toujours enclin à savourer chaque instant en compagnie d'un auditoire régalé, Fyfe Dangerfeld, tout de rouge vêtu, s'amuse à communiquer en français entre les chansons et quand le tubesque Trains To Brazil démarre, c'est l'explosion. Avant même d'en arriver au final ahurissant où cuivres, synthés et guitares s'amourachent jusqu'à la rupture, on aura eu le temps de se délecter de la mélodie (it's one O'clock on a friday morning…) et de la rythmique pop impeccable de Aristazabal Hawkes et Greig Steward, respectivement contrebassiste et batteur.

Tout juste le temps de reprendre ses esprits que Fyfe se retrouve seul sur scène (ayant auparavant pris soin de siroter un cognac), un mini clavier en main dans la pure tradition Bontempi, entonnant une chanson a capella derrière des petites notes délicates flirtant avec le céleste.

Deux rappels plus tard, la compagnie quitte la scène sous l'acclamation d'un public parisien secoué. L'adhésion est totale.

Nicolas.

 


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