Dour
Festival 2003, du 10/07 au 13/07.
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Dimanche 13 juillet.
Vu ce que le quatuor des Yvelines nous a servi,
et de quelle manière ils nous l'ont servi, j'en ai carrément
oublié l'autre groupe (qui déjà ?). Leur
prestation scènique est intense, chaude et d'une grande
qualité : bref, c'est énorme, il n'y a pas d'autres
mots ! Tous les gros titres : Superstar, Tout à un détail
près, Une autre ligne, Je suis, Sainte, Délicate
et saine, ou encore Le rouge et le noir et le single radio qui
cartonne, " Si " n'existe pas. Et pour ceux qui ne seraient
pas encore satisfaits, Aqme nous offre deux reprises de grande
classe : Heart shaped box et Roots bloody roots de Sepultura.
Avec tout ça, plus personne n'en doute : heureusement qu'on
est venu voir Aqme !! Ce concert là, je vous prie de croire,
il restera dans les mémoires !
Avec cette soirée qui a particulièrement
bien commencé, on ne va pas s'arrêter si vite, il
reste Lofofora. Vu le monde qui attend ce moment, ce dernier
concert (d'une bonne heure) de métal du festival s'annonce
plein d'espoir. Alors que Reuno nous avoue qu'il croyait que nous
allions tous être amorphes, le public rugit et lui fait
comprendre qu'il s'est trompé, ce qui le rend pour le moins
intimidé et surpris de cet accueil. Visiblement, il ne
s'y attendait vraiment pas. Le public est chaud, Lofofora répond
aux attentes de forts belles manières, très marqué
par leur dernière bombe : Le fond et la forme, Ici ou ailleurs
ou encore le très introspectif Auto-pilote. Et puis pour
ne pas oublier les années passées, et faire plaisir
à tous les fans de la première heure, Lofofora joue
des titres tels que : Les gens et une nouvelle version de No Facho,
rebaptisée pour l'occasion No Sarko.
On termine la soirée, et donc le festival,
en restant une demie-heure pour le dj set des belges de 2 Many
Dj's qui, si je n'avais pas été aussi fatigué
après ces 4 jours épuisants, m'aurait emporté
" jusqu'au bout de la nuit ", tellement c'était
bon !
Pour l'anecdote : alors que notre retour s'annonce
paisible avec du Ska-P à fond, la voiture nous lâche
en pleine autoroute, un 14 juillet, alors que l'on vient de rentrer
en France ! La rage au ventre, 150 euros de dépanneuse
en travers de la gorge, on rejoint Valenciennes en bus puis Paris
en train ! Ah, il y a des jours comme ça... Mais ça
ne nous empêchera pas de revenir l'année prochaine
! Oh que non !
Merci à toute l'organisation du Dour Festival,
et tout particulièrement à Amélie, pour sa
gentillesse et sa disponibilité !
Xavier.
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