Jay Jay Johanson, 27/09/2005, concert privé
chez EMI.
Accueilli comme le messie par les français
lors de la sortie de son premier album, le petit suédois
blondinet est de retour en ville. Un jour après la sortie
de son nouvel album Rush, il est bien là, en chair et en
os et compte rattraper le temps perdu (cinq années de disparition
des scènes françaises).
Il est un peu plus de 22h30, sa silhouette fine
apparaît et on ne peut que se réjouir de le voir
entonner les premières notes de la poignante et torturée
It hurts me so. Uniquement accompagné de son pianiste pour
cette entrée en matière, il nous rappelle à
quel point son timbre de voix est si délicieux.
Très heureux de se retrouver de nouveau
sur une scène parisienne, le Jay Jay se promène
décontracté, glisse un mot à l'oreille de
ses musiciens, sourit et quand il vient à proposer So tell
the girls
, c'est l'audience qui s'illumine.
Après, c'est à Kate qu'il s'adresse
dans l'ambiance pop synthétique chère à son
précédent disque : Antenna . Suivront Rush, nouveau
single qui marque un bel accent eightie façon 10CC et Rock
it, venant tout droit de sa dernière livraison. La parfumée
Believe in us (ndlr, la fameuse pub pour un parfum masculin
)
nous remémore les moments magiques du sombre et hitchcockien
troisième album Poison.
Jusqu'ici, tout va très bien. Il fallait
que les machines se montrent capricieuses et défigurent
la chanson préférée de notre cher suédois,
Tomorrow
Quelque peu déstabilisé mais jamais
démonté, Jay Jay prend l'affaire avec une pointe
d'humour et poursuit le set avec la noblesse et la classe qui
le caractérisent. Teachers, une des pointes techno pop
du dernier album montre la voie suivit par Jay Jay ces dernières
années, vers une musique plus électronique, peut-être
plus dancefloor mais toujours intelligemment ficelée.
Suivra le désormais incontournable tour
des grandes villes Milan, Madrid, Chicago, Paris pour parachever
cette première mise en bouche du rush Jay Jay. La suite
de la dégustation est prévue pour le 22 novembre
au Bataclan.
Nicolas.
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