Kyle Eastwood, 10/05/2005, le Baron (Paris).
C'est dans un petit club privée situé
entre les Champs Elysées et la Seine que le fils du cowboy
le plus célèbre (Clint Eastwood) est venu donner
deux concerts de présentation de son nouveau disque.
L'arme choisie par Kyle est la basse et même
s'il n'a pas la virtuosité d'un Marcus Miller, il assure
un travail honorable en laissant volontairement le premier plan
à ses musiciens. Ceux-ci sont au nombre de cinq, c'est
à dire deux cuivres, deux claviers dont l'un d'eux joue
aussi de la guitare et un batteur qui frappe vraiment très
fort.
Le début du show
est de facture classique avec un jazz instrumental sympathique
joué par de bons musiciens, la seconde partie est plus
axée vers un jazz coloré de groove, très
proche de l'acid jazz anglais. Le public réagit vite et
bien à cette montée du tempo et si les tables et
fauteuils ne nous avaient pas gêné, je pense que
beaucoup de personnes se seraient levées pour danser, tant
le rythme est prenant.
Les six musiciens ont visiblement l'habitude de
jouer ensemble, les compositions ont pour la plupart été
écrites par Kyle et son copain guitariste et clavier, et
le résultat donne un très bon concert d'une heure
trente, sans longueurs inutiles où les cuivres et les claviers
s'en donnent à coeur joie. Le bassiste et maître
de séance nous remercie d'un tel accueil en nous donnant
rendez-vous courant juin dans une autre salle parisienne un peu
plus grande, le New Morning. C'est fou comme il ressemble à
son père.
Vincent.
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