Mélissa Mars, 27/04/2006, théâtre
de l'Européen.
Petit théâtre situé prés
de la place Clichy, cette salle est remarquablement bien conçue
offrant une excellente vision de n'importe quel fauteuil. La scène
est ample par rapport à la taille du théâtre
et est trés proche des spectateurs, l'éclairage
est de qualité tout comme la sonorisation. Détail
important on ne fume pas et c'est vraiment apréciable.
Bref des conditions idéales pour le concert intimiste de
la "martienne".
La salle est au 3/4 pleine Quel dommage que Mélissa
Mars ne bénéficie pas d'une couverture médiatique
plus importante. Néanmoins elle vient de faire un duo avec
Pascal Obispo et son passage au printemps de Bourges a été
un succés public et critique.Souhaitons que ces événements
élargissent rapidement son public.
La chanteuse fait son entrée par le fond
de la salle vétue d'un long manteau noir, coiffée
d'un haut de forme et tenant une longue vue à la main.
Aprés cette ouverture façon personnage de Tim Burton,
Mélissa se change pour un look mi lolita mi gothique en
adéquation avec son style de chanson.
Pour ceux qui possédent ces deux disques,
il faut noter que les titres en live ont une sonorité beaucoup
plus rock. Personnellement je préfère largement
les arrangements "live" avec une mention spéciale
au "guitariste bondissant" capable d'excellents riffs
et de quelques bons solos qui sont absents des disques ( je suis
preneur d'un CD ou d'un DVD de ses concerts). Elle reprend la
"Mélissa" de Julien Clerc avec de nouvelles paroles
et égraine la plupart de ses chansons.
J'ai particuliérement apprécié
Dead sunday, And I hate you, Dans ma bulle antissimique et alors
dans des versions supérieures aux arrangements studio (plus
dynamiques et plus musclées), la chanteuse a aussi beaucoup
de présence. Elle est bien secondée par ses quatres
musiciens. Certes elle joue un peu de son coté femme enfant
mais maîtrise bien la scène. Mélissa a prouvé
qu'elle avait fait beaucoup d'humour et de second degré
dans les paroles de ses chansons mais aussi dans sa prestation.
Difficile de ne pas la trouver craquante !
A noter qu'elle participe à l'écriture
des textes et n'est pas une simple interprète "formatée"
par une maison de disques.
Aprés une prestation plus que convaincante
Mélissa nous offre deux rappels, A savoir Les p'tit cons
où elle invite le public à monter sur scène
chanter avec elle (dans une charmante pagaille), puis Mars mallow,
un titre inédit.
Comparée hativement à Vanessa Paradis,
Melissa Mars posséde un univers bien à elle et je
lui souhaite sincèrement une grande carrière.
Michel.
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