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Michael McDonald, 04/10/2003, Casino de Paris.

Depuis 20 ans les fans attendaient cette date unique en France de ce chanteur musicien qui a marqué de sa voix le rock californien des années 80/90. Le tout Paris était venu remplir le Casino de Paris comme Georges Lang (de RTL) et soutenir l'organisateur qui a pris le risque de faire venir en France Michael McDonald en réalisant un rêve de longue date, d'ailleurs avant le spectacle il était très fier de nous annoncer que ce concert se jouait à guichets fermés.

La scène est bordée de magnifiques et imposants bouquets de roses rouges, des pétales jonchent l'avant scène et le clavier de Michael est lui aussi caché par une superbe composition. 21heures, après une première partie assurée par Lena Ka dont je retiendrais une reprise de James Taylor qui ne pouvait pas mieux tomber, toutes les lumières s'éteignent pour laisser rentrer les musiciens : Bernie Chiaravalie (guitare), Vince Denham (saxophone et percussions), Yvette Preyer (batterie et chant), Charles Frichtel (basse), Pat Coil (claviers) puis l'homme à la toison poivre et sel.

Celui-ci s'assoit devant son clavier et attaque avec un chant de Noël suivi par Sweet freedom. On est tout de suite heureux de constater que sa voix est toujours aussi agréable (aussi bonne qu'en studio) . Il enchaîne les titres de son nouvel album dédié à la Motown, ses tubes solos ainsi que ses compositions pour les Doobie Brothers. C'est un véritable best of de plus de 30 ans d'une carrière intense.

Il chante en duo avec Yvette : On my own, attaque le trio gagnant de la soirée comprenant Minute by minute, It keeps you runnin' et You belong to me et à ce moment la salle entière se lève pour danser, le public chante avec lui et visiblement Michael est ému d'un tel accueil et dit quelques mots de remerciements dans sa langue natale.

Sa musique mélangeant la pop la soul et le rock n'a pas pris une ride et les musiciens qui tournent avec lui depuis de nombreuses années, Bernie est avec Michael depuis 1984, connaissent le répertoire par cœur y compris les classiques de la Motown, d'ailleurs ce show de près de 2h30 se finit, après 3 rappels, par une version poignante du What's going on de Marvin Gaye sous l'ovation générale.

Avant de quitter définitivement la scène, Michael embrasse les enfants montés à sa rencontre et quelques adultes qui les suivent, leur livre d'or à la main, afin d'obtenir le précieux autographe. Monsieur McDonald sourit et se prête volontiers à ce dernier acte de son concert parisien avant de regagner les loges.

Marco.

 


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