Placebo, 13/07/2004, au festival du Gaou Six-Fours
(83).
Salut à tous,
Je vais vous raconter un peu ma vie, mais c'est
un excellent moment de celle-ci que je veux vous décrire
!
Le mardi 13 juillet, le Gaou (petite île
Six-fournaise) accueillait, l'excellent groupe de rock Placebo.
Les 7000 fans qui s'y sont rendus pour une soirée d'extase
n'ont pas été déçus! En tant que l'une
de leurs plus fidèles admiratrices depuis déjà
4 ans, je suis allée à ce concert.
Arrivées à 16h30 avec mon amie Sarah
alors que le spectacle ne commençait qu'à 21h, nous
étions prêtes à affronter des heures d'attente
pour un concert que nous savions génial par avance. Nous
voilà donc devant l'entrée du Gaou. Un petit paquet
de fans était déjà là, assis à
discuter et à attendre patiemment l'ouverture des barrières.
Nous nous asseyons pour garder des forces pour le spectacle. Je
retrouvais deux connaissances avec qui nous avons discutées,
histoire de ne pas trop s'ennuyer. Nous entendions les deux groupes
répétés, d'abord Placebo. Toutes excitées,
nous écoutions la voix du charismatique Brian Molko répéter
les diverses chansons prévues telles que: I'll be yours
et Plasticine. Ensuite le groupe de première partie: Colour
of fire. A cet instant, nous ne savions rien de ce groupe et nous
étions plutôt mécontentes de ne plus entendre
Placebo !
Après une heure et demi d'attente, la foule
(de plus en plus nombreuse) s'agita, tout le monde se leva pour
s'entasser devant les barrières. Nous voilà reparties
pour des heures d'attente. Les vigiles s'énervant contre
les fans un peu trop excités. Au moins, nous sommes sûres,
que les vigiles ne sont pas si bêtes que ça puisqu'ils
peuvent apprendre une phrase par cur : " Reculez d'un
mètre ou on vous fait entrer dans une heure ! " Ah
cette phrase, combien de fois l'ont-ils répétée
?
Après cette longue attente, écrasés
les uns contre les autres, les barrières se dégagent
pour nous laisser entrer. Je me faufile tant bien que mal essayant
de gratter des places un peu partout ! Je passe finalement sans
aucune difficulté malgré l'appareil photo que j'ai
en ma possession mais que j'avoue plutôt bien caché
par mon amie. Entouré de papier essuie-tout, enveloppé
dans une chaussette, et avec une couche de papier alu. par dessus,
il est passé pour un sandwich.
Me voilà donc à piquer un petit
sprint en direction de la scène. Je m'arrête à
mi-chemin pour attendre mon amie restée en arrière.
Je la vois, lui fait signe et repart en courant. On se place à
gauche de la scène, là où se trouvera le
chanteur. On est au 4° rang, ce qui n'est pas mal mais nous
revoilà partis pour encore des heures d'attente. Nous tuons
le temps en discutant avec une fille assise en plein milieu sur
le terrain poussiéreux !
Il est bientôt 21h, ca s'agite sur la scène
et tout autant dans la fosse. Je vois sur scène quelqu'un
(que je connaîtrai comme le chanteur du premier groupe dans
quelques minutes) du côté des guitares. Cette fois
ça y est, c'est l'heure. Colour of Fire se met en place.
La foule n'est pas très active, elle crie un peu mais le
stricte minimum. Les premières notes retentissent, j'entre
dans le concert direct, prête à m'éclater
un max.
Sa musique est géniale, mais le public
ne participe pas trop. La première partie se termine après
une grosse demi-heure de spectacle qui m'a vraiment plu et si
les autres ne sont pas contents : c'est pareil ! Dès la
sortie de scène, le public scande le nom de Placebo et
de Brian. On s'excite dans la fosse, les techniciens se font blâmer
par des spectateurs complètement débiles qui ne
comprennent pas que si l'on n'accorde pas les guitares, le show
risque d'être un peu saccagé !
C'est donc après plus d'une demi heure
d'installation, que les lumières s'éteignent et
que nos trois musiciens préférés entrent
en scène sous les clameurs d'un public déchaîné.
Les (vrais) fans reconnaissent de suite les première notes
de Taste in men, la très belle chanson du 3ème album.
La fosse commence à bouger, je m'accroche pour ne pas dégager
direct à dix mètres de la scène.
Le groupe enchaîne chansons sur chansons
sans s'adresser au public. C'est sur The bitter end que je me
suis faite littéralement éjectée en arrière
après avoir failli mourir étouffer entre deux ou
trois mecs très costauds. Je me trouve un peu plus loin
mais je vois vraiment bien Brian Molko et son bassiste Stefan
Osdal. Je participe au concert avec joie. Brian nous adressera
la parole un peu plus tard dans la soirée.
Pour écourter mon récit que je pourrais
faire encore beaucoup plus long je vais ajouter que le concert
s'est terminé après à peu près une
heure et demi de bonheur. Brian nous a fait part des sentiments
du groupe sur notre région du Midi et de notre politique
( ça avait si bien commencé !) Stefan nous a fait
sa "danse d'homo" si bien accueilli et applaudi par
la foule en délire.
Le seul petit incident venait d'un mec dans le
public qui a sûrement fait quelque chose qui n'a pas plu
à Brian car cela lui a valu un "fuck" de sa part
! Voilà!
C'est donc après un concert de Placebo
génial et une première partie super, que je rentre
chez moi la tête pleine de bonheur et le cur rempli
de joie!
Cyrielle.
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