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Programme :

The Subways
Flying Pooh
The Sunday Drivers
The Arcade Fire
Hot Hot Heat
Queens of the Stone Age
Jurassic 5
Pixies
Asyl
La Phaze
Goldfrapp
Amp Fiddler
Saian Supa Crew
Feist
Foo Fighters
Robert Plant
Franz Ferdinand
Sayag Jazz Machine

 



Rock en Seine 2005 - Parc de Saint-Cloud.

Jeudi 25 août.

C'est The Subways, jeune et talentueux groupe de rock d'outre-Manche, qui a l'immense privilège d'ouvrir cette nouvelle édition du Rock en Seine, qui s'annonce riche en couleurs et surtout en décibels. Puis c'est au tour d'Athlete, auteur d'un rock un peu fade qui ne casse ni les oreilles ni trois pattes à un canard. Assez décevant.

Le premier vrai rendez-vous de la journée est sans conteste le concert des Flying Pooh, que l'on n'a pas vu pendant un bon moment et qui sont réapparus comme par miracle avec un nouvel album, Spanking day, qui sera largement à son avantage dans un show à " tarif réduit " : 30 minutes, pas plus. Dommage, on aurait bien écouté une demi-heure de plus, même si leur prestation était bien plus folle à l'époque de Viva San-Antonio.

A peine terminé, on peut déjà entendre The Sunday Drivers qui vient de commencer son set sur la scène d'à côté. Une prestation satisfaisante, qui atteindra les sommets avec le titre On my mind, rendu célèbre par la radio.

Il est déjà 18h30, et The Arcade Fire fait son entrée sur la grande scène. Délivrant un folk-rock entraînant, original et pour le moins orchestral, ce combo originaire du Canada fait très bonne impression auprès d'un public vite conquis par la spontanéité qui se dégage d'une telle prestation. On en gardera tous un bon souvenir.

Vers 19h30, c'est au tour de Hot Hot Heat de monter sur scène, avec pour mission d'assurer la transition entre les jeunes groupes et les têtes d'affiche de la soirée. Ils s'en sortent avec brio, devant un public réceptif sans être transporté.

Tout le monde garde ses forces pour les Queens of the Stone Age, qui devraient entrer en scène d'une minute à l'autre. Tout le monde se masse devant la grande scène, et l'impatience se fait sentir.

Quand Josh Homme et ses acolytes apparaissent, c'est l'explosion. Un vrai triomphe. Face à cet engouement, le groupe se montre au meilleur de sa forme : un show énorme, aidé par une très bonne qualité sonore. Le public, en quelques minutes, dégouline déjà de sueur. Ce n'est plus une fosse, mais un volcan. Ayant ouvert le set avec l'excellent Go with the flow, les Queens poursuivent avec, entre autres, le nouveau carton Little sister et referment ce moment si intense avec le cultissime No one knows, interprété en deux temps, et que toutes les lèvres connaissent par cœur. Un triptyque structurant un concert mémorable, durant lequel Josh Homme nous aura même offert un titre inédit de très grande qualité ! Quand les guitares s'arrêtent, on peut lire la joie sur tous les visages, et la fatigue aussi : eh oui, un tel moment ne peut que laisser des traces !

Mais la soirée ne s'arrête pas là, et les Jurassic 5 doivent assurer après un tel spectacle, surtout qu'un autre groupe légendaire est attendu sur la grande scène sur les coups de 22 heures : les Pixies ! Si nombre de jeunes présents les connaissent surtout pour l'incontournable Where is my mind ?, les fans de la première heure attendent beaucoup d'un groupe dont la réputation souffre quelque peu en live. Manque de chance, les Pixies ne vont pas faire taire les mauvaises langues, leur prestation est assez fade, fanée même, et l'ennui gagne facilement la foule, et ce malgré la résistance acharnée des inconditionnels du groupe. Certes, l'amour rend aveugle, mais ceux qui n'étaient pas là n'ont pas raté grand chose, et c'est bien dommage !

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