Dimanche
11 juillet 2004.
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Eh oui, déjà la dernière
journée des Solidays, le temps passe à une vitesse
fulgurante mais la pluie est toujours là ! La journée
devait commencer avec le concert de Jah Mason, mais on
apprend à notre arrivée sur le site que ce dernier
est annulé, ça commence bien...
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La journée débute
donc avec Keziah Jones. Je ne suis pas très
fan mais visiblement le public apprécie et, malgré
la pluie, est sous le charme du chanteur guitariste. |
On file de l'autre côté du site pour
voir The Servant. A vrai dire, le concert esr plutôt
sympa, même si la voix du chanteur peut facilement paraître
agaçante. Mais bon, leur show fut respectable, à
l'image de leur album Orchestra : bon, mais sans plus. On en profite
pour aller voir la fin des Fabulous Trobadors...et visiblement,
on n'a pas râté grand chose, l'ambiance est moins
impressionnante que pour N&SK ou pour les Hurlements de Léo
mais c'est pas non plus le même genre de musique !
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Vient finalement de Java,
et son rap/jazz/chanson plutôt sympathique. Après
un bon début de show avec le grinçant "J'me
marre", le concert redevient plus sage et se poursuit
un ton en dessous de ce que le premier titre laissait présager.
La fin du show redevient plus engageante, après un
passage à vide. |
Sous le dôme commence alors
Thomas Fersen, qui s'impose comme l'une des grosses
têtes d'affiche de la journée. Eclairage plutôt
sympa (deux sortes de lampadaires assez bas, projetant une
lumière façon "Il est 5 heures, Paris s'éveille"),
pour un show qui s'éveille lui aussi progressivement.
C'est pas la fiesta c'est sûr, mais ça a le mérite
d'être reposant et intense, un peu comme Bashung. Le
moment est agréable. |
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Désormais, c'est Bénabar
qui pointe le bout de son nez sur la scène principale
! Il arrive plein de fougue avec un "B'jour M'ssieurs
Dames" plutôt engageant, il est accompagné
par quelques timides rayons de soleil. Le sieur Bénabar
fait de la scène son "home sweet home" et
semble bien en jambes, heureux d'être là. Tous
ses tubes, ainsi que des titres moins connus sont au rendez-vous,
pour le plus grand plaisir des fans et des moins fans. Les
mauvaises langues diront qu'il ne bouge pas assez, on voit
qu'ils n'ont pas "subi" un concert de Tété
ou de Patrice... |
On repart de l'autre côté du site
pour Sinsémilia, qui vient tout juste d'attaquer.
Bon, c'est du reggae "gentillet", pas incontournable,
mais particulièrement efficace, ce qui justifie le déplacement.
Face à leur concert généreux, on ne peut
pas rester de marbre : l'ambiance est bonne, le public (assez
jeune) est joyeux, tout le monde est tout sourire. Tant mieux,
ça contraste avec la pluie, et ça préchauffe
tout le monde avant le gros moment de la journée, IAM.
Nous voici arrivés près de la scène
principale pour le concert d'IAM. Après une petite
vidéo montrant Shurik'n et Freeman, le groupe déboule
sur scène...dans le noir ! Tout le monde pense alors à
un effet de style...pas du tout! Nous sommes victimes...des intermittents,
non, je déconne, pas cette fois, d'une panne d'éclairage.
Toute la première moitié du concert se déroule
dans le noir, une première dans le genre ! Mais cela n'empêche
personne de faire la fête, à l'image de la température
qu'il fait au moment de reprendre en coeur "Mental de Viet-Cong".
Et la lumière fut, le concert devient...moins bien : un
rapide medley mal foutu sur " l'époque micro-d'argent"
avant de poursuivre sur des titres du dernier album. La fin nous
laisse plus d'espoir, mais L'empire du côté obscur
est avorté, et Le mia oublié.
On termine ces Solidays sur une mauvaise note...
Pas grave, on a passé de bons moments tout de même
!
Xavier.
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