Têtes Raides, 16 mars 2001, Bataclan de Paris.
Non les Têtes Raides ne sont pas le dernier
groupe à la mode, mais Gratte Poil (leur 8ème album)
a bénéficié enfin du soutien des médias.
Le public lui les connaît et les suit depuis bien longtemps.
Après trois soirées à la
Cigale et avant une ultime date parisienne au Palais de Sports,
les Têtes Raides jouaient à guichets fermés
quatre soirs de suite au Bataclan. La première partie étaient
assurée par Jean Corti (qui joua de l'accordéon
avec Jacques Brel), celui-ci chauffa le public avec quelques bonnes
vieilles chansons qui ont fait l'histoire du vieux Paris.
Les Têtes Raides attaquent avec Je chante,
le show est parfaitement rôdé et suivant les titres,
chaque membre évolue d'un instrument à l'autre,
le batteur passe aux cuivres et Christian se met à l'accordéon.
Tous sobrement vêtus de noir, les Têtes Raides sont
par leur simplicité très proche du public qui connaît
toutes les paroles de leurs chansons. Jean Corti reviendra à
plusieurs reprises jouer avec eux. L'un des points culminants
sera Ginette où Christian balance au dessus du public une
lampe qui éclaire soit la scène soit la salle. Ce
jeu de lumière est simple mais très chaleureux.
Pendant près de trois heures, les Têtes
Raides joueront un répertoire sorti de leurs albums dont
tous les titres ou presque du dernier : Gratte poil, C'est dimanche,
L'iditenté, Dépêche toi
dans une ambiance
chaleureuse mise par le public.
Par 3 fois celui-ci les fera revenir sur scène
en interprétant leurs chansons. Les Têtes Raides
ne ressemblent à aucun groupe actuel, passer une soirée
en leur compagnie est un moment rare qui a un petit goût
de dépaysement.
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