Tryo, 26/03/2004, le Cabaret Sauvage, Paris.
A mesure que j'approche de la salle, j'entends
la clameur montée, je me m'empresse de pénétrer
dans la salle à l'allure intérieur de chapiteau
croyant le spectacle commencé mais pas du tout, c'est le
public (très jeune) qui appelle le groupe en chantant ses
chansons, l'ambiance et très chaude et particulièrement
enfumée.
A 21 heures, les 4 troubadours font leur entrée
sur la petite scène ronde située au milieu de la
salle, elle est ombragée par un palmier en carton pâte.
Manu, Mali (qui cherchera toute la soirée Carla Bruni au
milieu des spectateurs), Guizmo et Daniel semblent particulièrement
en forme et contents de jouer dans une salle à visage humain
où tout le monde peut parfaitement les voir. D'ailleurs
ils tourneront souvent autour de la scène pour être
bien vu de tous.
Les chansons extraites des albums s'enchaînent
très vite, Manu coiffé de son éternel chapeau
joue de nombreux solos pendant que les 2 chanteurs/guitaristes
assurent le spectacle et que le public reprend tous les refrains
mêmes ceux des chansons du dernier album. J'ai rarement
vu un concert dans une aussi bonne ambiance.
A un moment un section de cuivres grimpe sur le
bar et se met à jouer à notre plus grand étonnement,
puis ils se rapprochent de Tryo pour continuer à les accompagner.
Les jeux de lumières sont de toute beauté et éclairent
magnifiquement l'intérieur du Cabaret Sauvage.
Un peu plus tard Mali nous explique que chaque
soir ils invitent sur scène un jeune groupe à partager
avec eux quelques chansons et ce soir nous avons une chance inouïe
car Kyo est venu ! ! ! En guise de Kyo se sont les Joyeux Urbains
qui arrivent instruments sous le bras pour se lancer dans des
reggaes fortement influencées par les chansons de Bob Marley
mais avec de nouvelles paroles pleines d'humour et en français.
L'ambiance est toujours joyeuse, les musiciens s'amusent beaucoup
et les Joyeux Urbains sont remerciés de leur prestation
par de nombreux applaudissements et les Tryo repartent dans leur
répertoire.
Cette petite fête dure 2h30 avec 2 rappels,
nous sommes littéralement vidés et heureux d'avoir
assisté à ce spectacle chaleureux ; Tryo n'a pas
son pareil pour faire corps avec le public et quand en plus ils
ont la chance jouer dans une petite salle, on est certain de passer
une excellente soirée ce qui est le cas dans cette salle
située entre le Zénith et la Géode où
le groupe passe jusqu'au 12 avril.
Roland.
Tryo, le 31/03/2004, le Cabaret Sauvage Paris.
Juste un petit mot pour vous dire que le concert
de Tryo était formidable, plein de patate et de bonne humeur.
Le Cabaret Sauvage, que j'ai découvert
à l'occasion est une salle vraiment sympa, originale et
agréable parce qu'à taille humaine et conviviale.
Je ne suis pas à la base une grande fan de Tryo, mais je
dois dire qu'ils savent mettre de l'ambiance. Sympa aussi d'avoir
invité sur scène Les Ogres de Barbak et Loïc
Lantoine pour buller (Comprendre faire des bulles). Cool aussi
le concept de squatter pendant un mois la salle et de planter
son palmier au beau milieu (il ne manquait plus que le hamac et
le tableau était complet!!!)
Je regrette juste un peu que certaines personnes
ne soient pas capables d'écouter une première partie
ne serait-ce que par respect pour l'artiste surtout lorsqu'il
s'agit d'Olivia Ruiz, qui même si elle a "fait la Star
Ac" ne s'en est pas moins complétement éloignée
et sortie grandie. Olivia est quelqu'un qui mérite plus
que de l'attention. D'ailleurs, la plupart des fans de Tryo, restés
assis à fumer plus que de raison pour l'occasion au lieu
de rester sur des à priori stupides auraient peut-être
pu prendre conscience que c'est le choix de leur groupe chéri
aussi...M'enfin!!!
Sinon, pour en revenir à Tryo, je suis
sortie ravie de ce petit concert qui avait pour moi la saveur
d'un grand, fort en émotions, capable de nous faire mettre
en mouvements, pieds, tête et cordes vocales!
Une mise en scène sympa pour un petit voyage
avec ces Robinsons qui nous ont fait partager leur île déserte,
perdue au milieu de La Villette.....
Caroline.
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