Alors qu'il était à Miami, Lenny Kravitz profita
de l'occasion pour aller rendre visite à son copain Lionel
Richie en studio à côté avec qui il enregistra
Time of our
life. Mais le rockeur peaufinait lui aussi sa galette : 13
nouvelles compositions où il jouait pratiquement tous les
instruments hormis quelques cordes et cuivres.
Immanquablement le son Kravitz (vintage au possible) est bien
là dès la première piste, cette alchimie
faite de toutes ses influences allant de la soul au rock qui ont
bercées son enfance entre New York et Los Angeles. Des
titres comme Sistamamalover et Minister of rock'n'roll sont les
parfaits exemples de ce son unique qui lui a permis de facilement
se faire une place au soleil et de voir couronner ses 6 précédents
albums de succès, notamment en France où sa côte
n'a jamais faibli.
Bien qu'à l'origine, il avait envie d'enregistrer des
choses totalement différentes en partant dans la funk,
il a préféré jouer la continuité en
restant dans son rock qu'il connaît, ce qui donne comme
toujours de bons morceaux comme Flash, I don't want to be a star
ou la ballade de clôture, seul à la guitare : Destiny.
Son copain Jay Z est venu lui rendre la monnaie de sa pièce
en posant son flow sur Storm comme quoi rock et hip hop peuvent
faire bon ménage.
Sans donner dans l'originalité extrème, Lenny gère
sa carrière avec intelligence en restant fidèle
à une certaine tradition musicale qui comble encore plusieurs
millions de fans sur notre planète.
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