Retour quelques mois plus tôt, le 1er novembre 2003, à
l'Elysée Montmartre de Paris (une petite salle à
visage humain) pour assister à la fin de la tournée
de Keziah Jones. Ce soir là plusieurs caméras sont
venues immortaliser l'événement.
Malgré l'énorme succès rencontré
par son album Black
Orpheus, le bonhomme à l'éternel chapeau vissé
sur la tête est resté aussi simple que peut l'être
sa musique. Il aime se retrouver devant son public pour communier
en musique avec lui et ce soir là l'ambiance était
à la fois intense et joyeuse. Parmi les 18 titres on retrouve
ses classiques : Rhythm is love, 72 kilos, Secret thoughts
ainsi que sa reprise d'Hendrix Machine gun qui trouve une nouvelle
jeunesse. Il est entouré par 3 musiciens (batterie, clavier
et basse) plus une choriste qui sait donner de la voix quand ca
n'est pas la salle entière qui reprend les chansons et
se laisse hypnotiser par le nouveau messie venu du continent africain.
La partie bonus n'est pas en reste puisqu'on y trouve 2 reportages/interview,
l'un sur et dans les coulisses de ce concert intitulé Spy
eyes avec une longue rencontre avec le chanteur musicien qui nous
explique le succès de son disque, son amour pour la France
Le second (Documentary in Lago) réalisé comme un
court métrage a été filmé au Nigéria,
son pays natal, Keziah y explique les racines de sa musique, y
rencontre d'autres musiciens qui l'on influencés, nous
explique son pays et sa culture et tout ce qui lui a permis d'être
à ce niveau maintenant.
Si malgré ses nombreux concerts partout dans l'hexagone
vous l'avez raté voici un bon moyen de sentir le charisme
que Keziah dégage en live.
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