Non, en fait
pour nous c'est naturel car on a fait, à part entière
et à différentes périodes, tous ces métiers.
En
Avril pour lancer Neorganic, Vous avez fait une tournée
des clubs et boites parisiennes (Les Bains etc..), comment s´est
passée cette tournée et qu´est-ce qu´il
vous en reste comme bons souvenirs nocturnes ?
Déjà c'est une tournée qui n'est pas finie,
Elle a commencé dans les clubs à Paris et on en
garde de très bons souvenirs déchaînés
avec un public extrêmement chaleureux. On apprend en même
temps la rigueur que demande une tournée car, mine de rien,
c'est épuisant. D'un soir à l'autre il faut être
toujours bon, il ne faut rien oublier et cela donne un peu de
stress à Walter, mais c'est vraiment bien, on rencontre
des gens nouveaux et c'est toujours magique.
Quel
a été le tremplin qui vous a révélé,
mis a part votre talent ? La persévérance ou des
relations disons intéressantes ?
C'est
un mélange de persévérance, bien que
ce soit un projet qui a été très vite,
mais aussi de relations car cela fait longtemps que l'on est
dans le métier et cela nous permet de connaître
pas mal de monde : quelques directeurs artistiques, quelques
maisons de disques. |
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Pour l'anecdote,
nous avons signé chez Polydor pour une question de feeling,
mais aussi parce que l'on y a fait une rencontre avec le directeur
artistique qui s'appelle Romain et cela a été important
pour la suite de l'album.
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Pas
trop le trac devant les chatteurs ?
Non, tant qu'on a l'opportunité de parler avec des
gens qui s'intéressent à notre truc c 'est
toujours agréable, mais cela nous fait bizarre d'être
de ce coté là du clavier car nous sommes de
gros consommateurs du net.
Arrêtez,
vous aimez quoi sur le net ?
On va
beaucoup sur les sites pour voir si Dafataigazz est référencé.
Moi (Victor) mon occupation artistique secondaire est la
photo donc je vais beaucoup sur des sites de photos et Walter
cherche des vinyles et des baskets parce qu'il est fan des
deux.
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Peut-on
aussi espérer des tournées à l´étranger
(européenne voir mondiale) ?
Tournée
européenne oui, car c'est la vocation de base de Dafataigazz
qui est un groupe français assumé comme tel. Mais,
comme les gens l'ont entendu, 80% de notre album est en anglais
et nous avons donc une ambition au moins européenne. Entre
Walter et moi il y a une alchimie particulière, il n'y
a rien d'artificiel et pour ce qui est de l'inspiration, elle
vient d'un mélange de choses conscientes. Si les gens prêtent
attention à nos textes ils constateront qu'ils sont très
peu légers, il y a toujours un fond de conscience et l'inspiration
vient de là plus de l'actualité sur des faits qui
nous dérangent ou nous interpellent un peu comme le hip
hop, mais on essaye de sortir des clichés. En plus, nous
avons une volonté d'interpeller et le pari que nous avions
était de faire danser les gens sur des gimmicks ou des
lyrics. : Dans la house il y a beaucoup de morceaux hypnotiques
qui sont mélangés à des textes de grands
orateurs. Chez nous il y a ce côté sunshine conscient.
Qu'est
ce qui vous irrite le plus dans le monde de la musique ?
Suite
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