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Interview août 2002.

A quelques kilomètres d’Angers, se dresse le repère de Lo’Jo. Une grande maison qui leur sert de point de chute lorsqu’ils ne sont pas sur la route. On y croise des musiciens touaregs, un organisateur de festival, des chats et bien sûr Denis Péan, libre penseur et chanteur du groupe.

Pouvez-vous-nous dresser un petit historique de Lo’Jo ?

Faire un résumé me paraît un peu difficile, parce que Lo’Jo a déjà une longue histoire avec beaucoup de branches. En tout cas, j’ai donné le nom à un groupe d’artistes en 1982. Je l’ai appelé Lo’Jo pour donner une mesure magique à cet ensemble de gens qui se regroupait dans une espèce de fraternité pour créer de la musique et des festivités.
Pendant quelques années, nous avons fait peu de concerts, c’était une rencontre informelle, un peu sauvage ; jusqu’à cette opportunité que nous a donnée la compagnie Jo Bithume, troupe de théâtre de rue, originaire elle aussi du Maine et Loire, qui nous a proposé de créer la musique de leur spectacle itinérant.

Pour la première fois, en 1988, nous avons tourné un peu partout en Europe, en camion et en caravane, ce qui nous a donné d’une part le goût du voyage et d’autre part nous a appris beaucoup de choses musicalement, improviser, toucher à des styles musicaux que l’on n’avait pas l’habitude d’explorer. Puis au bout de quatre ans, nous avons décidé de faire notre chemin simplement musicalement et nous avons réalisé notre premier disque, "Fils de Zamal", qui nous a apporté un peu d’audience.
De ce premier enregistrement jusqu’au dernier, "L’une des siens" (lien), il y a eu des concerts sur tous les continents. Nous avons participé à des spectacles avec le groupe ZUR (zone utopiquement reconstituée), des créateurs d’images, d’objets en mouvement, de magie visuelle. Il y a eu des collaborations avec la compagnie Carabosse qui fait des performances.
Nous avons fait trois Kabar de Lo’Jo qui sont des grandes fêtes traditionnelles de Lo’Jo qui durent trois jours et trois nuits. Il y avait une équipe de soixante-dix personnes. Nous avons une tournée avec le Gangbé Brass Band, une fanfare béninoise et chemin faisant, on est arrivé jusqu’ici à faire notre dernier cd, "L’une des siens" ‘oublie encore certainement beaucoup d’autres choses …

Vous avez participé au festival Womad, comment avez-vous eu cette opportunité ?

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