C'est avec Enhancer que s'ouvre l'édition
2004 des Solidays. Les jeunes yvelinois, réputés
pour leur énergie et leur bonne humeur, auront fort à
faire face à un ennemi coriace : la pluie. Le show fut
d'une bonne intensité et d'une qualité étonnante
malgré les conditions peu idéales, offrant au public
tous les titres qu'il attendait. Malheureusement, le concert ayant
pris du retard au début, la scène est restée
pendant environ 20 minutes impraticable, car inondée.
|
Puis direction le dôme
pour voir N&SK : ce fut la grosse claque de la
journée ! Festif, sympathique, émouvant : un
groupe prodigieux ! Beaucoup de mouvements sur scène,
beaucoup de générosité et un très
bon retour du public venu se réunir en masse sous le
Dôme, malgré la concurrence de No One is Innocent.
Avec un aussi bon concert, ponctué par un Kangourou
Nomade "de toute beaaauuuté", la journée
s'annonçait chaleureuse malgré la pluie ! |
A peine sorti du concert de N&SK, je file
(comme l'éclair!) voir le concert de Corneille,
un peu plus loin. Ce dernier a déjà commencé
(problème de timing ?), ce qui m'oblige à courir
! Son show fut vraiment sympa, sa voix est vraiment belle. Le
seul problème : ce chanteur est statique ! En même
temps, je ne vais pas me plaindre, c'est plus facile pour les
photos. Corneille dégage une certaine aura, est-ce dû
à sa posture ou au gigantesque arsenal d'instruments et
de musiciens déployés derrière lui ?
|
Les deux, sûrement. Les
titres s'enchaînent impeccablement, il nous offre un
medley de son album, avec passage obligé par C'est
avec classe, Parce qu'on vient de loin ou encore Seul au monde
(mal chanté à mon goût). Un bon concert,
une bonne communion avec le public, mais un Corneille trop
stagnant. |
|
|
Corneille à peine fini,
je file comme une fusée de l'autre côté
du site pour voir La Ruda. Après leur concert
de Bordeaux vu quelques semaines plus tôt un peu décevant,
je retrouve La Ruda pour un nouvel...essai.
Alors que le temps est toujours aussi contraignant, La Ruda
offre un show dynamité, bien en mouvement, avec une
set-list un peu trop rock à mon goût, mais plus
ska-rock. |
|
Un concert qui a réchauffé le public,
malgré la forte concurrence de Tété.
Mais bon, avec un temps pareil, mieux vaut essayer de se réchauffer
que de rester debout sans bouger ! Quelques moments sympathiques
comme notamment lors des titres de l'Odyssée du réel,
bien relayés par une foule trempée mais loin (très
loin) d'être abattue. L'essai est donc (cette fois-ci) concluant
! Ouf !
|
La journée se poursuit
avec Pleymo sur la scène principale (et c'est reparti,
on doit retraverser tout le site!). Bizarrement, alors que
j'écoute Pleymo depuis ses débuts, je
ne l'avais jamais vu en concert. J'appréhendais donc
un peu. Eh bien, je ne fus pas déçu, loin de
là ! Je peux même affirmer que c'était,
avec N&SK, l'un des meilleurs concerts de la journée. |
|
Le public, venu en masse, répondait vraiment
bien à l'enthousiasme de Marc et Cie, à l'image
du " bravehart " pour le moins impressionnant (cela
consiste à séparer la foule en deux, et à
un moment précis, de les faire s'affronter). Retransmis
sur l'écran géant à côté de
la scène, celui-ci ressemblait vraiment à une scène
de bataille au cinéma. Stupéfiant. Il faut joindre
à cette bonne humeur, outre le soleil qui fit sa première
apparition de la journée, un choix de compositions splendides,
reposant pas mal sur de vieux titres (entendez par là du
premier et du second album), sans oublier le dernier album, Rock
avec ses deux tubes : Moddadiction et Divine Excuse, ce dernier
titre fermant ce show des Pleymobil de fort belle manière.
En clair, il fallait être là !
|
Alors que Patrice est
au milieu de son show, on se déplace pour assister
au passage d'Alain Bashung, qui fut très simple
mais particulièrement émouvant. Le son propre,
bien contenu sous le dôme par l'humidité ambiante
fit de ce show une totale réussite pour les fans présents. |
|
Sans transition, même s'il est tard, je
fonce de l'autre côté du site pour conclure cette
journée avec les Marcel et son Orchestre. La nuit
tombe et la pluie s'est calmée. On passe sur la dégaine
des différents protagonistes, aussi décalée
que les textes des chansons reprises en cur par l'assemblée
: sont passées mes pantoufles ! Sinon, rien de très
original en ce qui concerne la set list du concert : Les Médiseuses,
les vaches font meuh meuh, le pornographe, chanté en l'hommage
de Jean Lefebvre, ...
Une folie servie par un jeu de scène drôle
et festif font de ce concert un classique, certes, mais efficace.
Suite
|