Ce disque aurait pu marquer le retour du principal porte-parole
du mouvement punk américain des 70's, hélas il est
devenu depuis avril 2001 celui de la commémoration de Joey
Ramone.
Après le split des Ramones en 1996, Joey commença
à travailler cet album solo en compagnie d'amis de longue
date : Andy Shernoff (The Dictators), Franck Leigh (Stop and The
Rattlers), Captain Sensible (The Damned, et créateur de
la chanson servant de fond sonore de la pub de SFR avec Desailly),
Marky Ramone...
D'entrée de jeu, il donne le tempo avec sa reprise énergique
de What a wonderful world dont l'intro rappelle les Pistols. L'un
des atouts de Joey était son sens de la mélodie
et son chant assez calme par rapport à des guitares qui
vrombissent et une batterie percutante.
Comme le dit si bien Daniel Rey (producteur attitré des
Ramones) : " Joey a mis longtemps à finaliser ce disque
tout simplement parce qu'il ne voulait enregistrer que quand il
était en pleine forme ".
Curieusement Joey s'est éteint quelques jours après
la fin du mixage, il nous laisse un ultime souvenir aussi fort
que les 18 albums publiés avec son groupe. Tout simplement
excellent.
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