Avec tous les espoirs que l'on avait
placé en Disturbed après la sortie de leur premier
album The sickness il y a de cela 2 ans, on attendait qu'ils "
transforment l'essai " en sortant un second album, qui leur
permettrait de ne pas appartenir au groupe des recalés au
premier album. Voilà qui est fait, on y retrouve un Disturbed
incroyablement grandi et en pleine forme !
Résolument plus posé que le premier album, Believe
n'en est pas pour autant plus calme. Peut-être est-il un
poil moins instinctif, un peu plus travaillé. La voix de
David Draiman, le frontman du groupe, est encore plus envoûtante,
et par là il confirme les moments " puissants "
de chant que l'on pouvait trouver sur The Sickness, les riffs
sont aussi intenses et de qualité. l'ambiance reste fidèle
à elle-même : " électriquement "
sombre.
Pour ce qui est de l'analytique, on pourra remarquer que les
noms des chansons sont tous composés d'un seul mot qui
résume l'ambiance générale qui émane
de la chanson, mais qui montre aussi que Disturbed ne veut pas
y aller par quatre chemins.
Ainsi, à l'image de Prayer, le tube en puissance (et premier
single du groupe), on voit nettement que Disturbed opte pour une
vision monocorde, ce qui fait de Believe un album qui manque quelque
peu de variance, mais dont toute l'âme se trouve pourtant
dans cette unité. Magique, non ? A noter que la dernière
des 12 chansons, Darkness, fait office d'intrus ( à ne
pas prendre au sens péjoratif du terme) puisque c'est une
(superbe) ballade acoustique accompagnée de violons, ce
qui rompt quelque peu avec la tradition " brutale "
de Disturbed. Il n'est pas interdit d'évoluer !
En bref, Believe est bien différent de The sickness, qui
était lui plus " brut ". Son grand avantage est
qu'il plaira à la fois aux fans du premier album, mais
aussi et surtout aux novices qui n'ont pas eu la chance de connaitre
Disturbed dans ses premiers ébats.
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