Si Arthur n'en est qu'à son second album solo, il a derrière
lui une longue route depuis les années 70 jusqu'à
sa rencontre avec Popa Chubby dans un bar enfumé de New
York. Celui-ci lui proposa de venir visiter la cave de son pavillon
afin d'enregistrer 4 chansons pour le volume 1 de la série
Popa Chubby
présents New York City Blues. Depuis les 2 guitaristes
sont très copains, ils multiplient les bufs ensemble
sur les différentes scènes mondiales.
Pour cette seconde réalisation, toujours produite par
Popa, Arthur reste fidèle à ce blues rock qu'il
découvrit avec Albert King et il fait lui aussi rugir sa
Gibson Flying V sur ses propres compositions ainsi que quelques
reprises comme l'excellente et sobre Coming home baby. Sa musique
est très orientée vers le blues, il reste fidèle
aux plans de ses maîtres comme Othis Rush avec qui il eut
le plaisir de travailler. En ce sens il se rapproche d'avantage
du Chicago blues que de celui de Big Apple : I'm just your fool,
Tried to make you stay
En plus de ses musiciens et de Popa qui vient assurer quelques
churs, il accueille le grand Big ED Sullivan et son harmonica
ainsi que Galea Chubby qui ne vient pas avec sa basse, mais pour
assurer les backing vocaux avec son homme.
Arthur Neilson n'est pas l'homme d'un seul style de musique,
il joue un rockabilly qu'il a écrit avec sa femme : Please
stay et conclut ce second chapitre par un blues acoustique dans
la plus pure tradition. Rien à redire Arthur connaît
bien la musique dans son ensemble et son nouveau disque n'est
en aucun cas monotone.
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plus sur Arthur Nielson.
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