Le deuxième album des Hurlements d'Léo avait été
l'occasion pour le groupe de montrer une gamme de nuances contrastées
qui se traduisait par des compositions beaucoup plus variées.
Toujours empreint de ce désir d'évoluer, le groupe
sort aujourd'hui son troisième album élargissant
encore un peu plus la palette de son répertoire. Il n'est
pas question de changer de style, la chanson française
et le rock alternatif restent des influences majeurs. Mais le
chant de Lolo est beaucoup plus posé et sert mieux les
textes les plus calmes (Kaleidoscope).
A contrario, la guitare électrique est omniprésente
dans quasiment tout l'album, laissant de temps en temps de côté
l'esprit festif pour prendre un ton plus grave (Lame sur,
Ouest terne).
Mais tout ces changements ne sont pas radicaux et les fans des
Hurlements d'Léo s'y retrouveront sans problème.
L'accordéon, les cuivres et le violon restent avant tout
la base musicale du groupe. L'orgue de barbarie fait son apparition
avec la participation de La Trim' (Le racheteur d'ardoises) qui
donne une interprétation personnelle de La Piave.
Le style des débuts n'est pas mis au rebut et ressurgit
avec les ambiances festives et des textes inspirés de souvenirs
nostalgiques (La chambre, Simon Simone). Lorsqu'à tous
ces ingrédients est ajouté le son d'une guitare
électrique, cela donne un morceau comme Ethnique ta mère,
qui affirme vraiment l'évolution du groupe et rappelle
le meilleur des groupes français alternatifs des années
80/90.
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plus sur Les Hurlements d'Léo.
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