A quoi bon présenter Nickelback ? Les 4 gars d'Edmonton
responsables du raz de marée médiatique, du nom
de How
you remind me, reviennent avec un nouvel album, The Long Road,
qui a déjà pris d'assault les radios avec le premier
single Someday, qui s'inscrit dans la veine des meilleures compositions
du groupe.
Si les mauvaises langues diront bien évidemment que Nickelback
est formaté radio, qu'en est-il de leur talent ? Eh bien,
rassurez-vous, il est toujours intact : les compositions sont
accrocheuses, efficaces et plaisantes. En ce sens, The Long Road
aurait pu être, et peut être aux yeux de certains,
comme un Silver side up : épisode 2. Pourtant, ce nouvel
album est clairement plus mature, dans le sens où il est
plus riche.
On s'explique, alors que les précédents opus, notamment
les singles avaient des côtés balades grunge/métal
un peu folk, The Long Road nous présente un registre un
peu différent, les compositions sont certes plus travaillées,
mais elles sont encore plus influencées par le côté
Amérique profonde, que l'on retrouve dans des grands classiques
de country. N'y voyez là aucune malveillance, bien au contraire,
la musique de Nickelback a conservé sa fraîcheur
et son énergie tout en évoluant vers une stabilité
musicale qui devrait leur offrir une pérénité
certaine, ce qui n'est pas gagné pour un grand nombre de
groupes d'aujourd'hui.
On ressent cela en écoutant des titres comme Do this anymore,
le très concis single : Someday (qui risque pourtant de
lasser plus vite que les célèbres How you remind
me et Too bad), Feelin' way too damn good, l'excellent Figured
you out ou encore le " modern country " : See you at
the show, qui clôt l'album avec talent, même si 11
titres, c'est un peu court (enfin, pour les plus chanceux, il
y a aussi la version limitée avec 3 bonus tracks !)
Le Nickelback nouveau a des airs de futur grand classique.
|