Déjà un 4ème album studio pour l'un des
groupes majeurs de la nouvelle scène alternative. Passager
du Réel était un album tourné vers les
musiques festives, celui-ci tranche avec l'image du groupe, plus
accés sur le rock.
Un des changements importants est d'ailleurs son nom : exit le
Salska pour se rapprocher des fans qui appellent le groupe La
Ruda depuis des années. Cette modification patronymique
est annonciatrice d'une nouvelle direction musicale. Le ska et
l'ambiance festive sont mis de coté au profit des guitares
saturées. Les cuivres sont moins présents, et lorsqu'on
les entend, c'est pour renforcer une rythmique déjà
bien solide. Il faut attendre le sixième morceau pour entendre
des rythmes saccadés, on ne renie pas ses origines totalement.
Les textes, comme lors des albums précédents, sont
très largement inspirés d'un univers cinématographique.
Le titre de l'album y fait d'ailleurs allusion. Chaque morceau
est une petite histoire, souvent très imagée.
La Ruda revient à ses premiers amours et en profite pour
rendre hommage à ses groupes rock favoris : les Thugs,
les Sheriff
Seule ombre au tableau, le son est un peu faible
pour une musique si énergique. Le groupe parvient tout
de même à montrer qu'il est capable d'évoluer,
et pas seulement de surfer sur une vague festive.
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plus sur La Ruda.
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