Si la carrière de Color of Fire est encore jeune, tout
juste 2 ans, elle a été particulièrement
intense. Les démos enregistrées dans la salle de
répétition ont vite fait le tour de la région
avant de parvenir à la BBC qui est aussi tombée
sous le charme et a programmé les singles. En même
temps Color of Fire donnait de nombreux concerts et assurait les
premières parties de The Libertines, Korn, Idlewild et
dernièrement Placebo au moment de la sortie de ce disque
(joli coup !).
Les 4 copains sont influencés par tous les styles de rock
de Nirvana à Red Hot Chili Peppers et le groupe comprend
2 chanteurs/guitaristes (Owen Richard et Stuart Jones) qui se
partagent les riffs et le micro ainsi qu'un tandem rythmique basse/
batterie (Thomas Graigen et Mathew Lunn) donnant une base puissante
aux compositions à la fois mélodiques et rugueuses.
Color of Fire n'y va pas par quatre chemins, le premier titre
: Robot rock donne le ton d'un rock énergique avec de bons
gros riffs de guitares que l'on retrouve sur de nombreux autres
morceaux comme Italics, Second class citizen
dont on imagine
aisément l'efficacité en concert.
Curieusement et agréablement, les voix des chanteurs sont
posées, mélodiques et apportent un peu de calme
dans la tourmente (Company won't colour me, 9 Volter). Ce premier
disque a été enregistré en compagnie du producteur
Steve Osborne (U2, New Order) qui a lui aussi remarqué
le potentiel de ces 4 jeunes hommes à s'implanter dans
la scène rock anglaise. Le premier single extrait : Italics,
a reçu un accueil très favorable du public. Il ne
leur restait plus qu'à partir sur les routes en compagnie
de la caravane estivale de Placebo ainsi que de participer à
différents festivals européens : Pukkelpop, Rock
en Seine. Visiblement le public a été ravi de leurs
différentes prestations.
|