L'histoire de Joss avait commencé comme un conte de fées,
cette jeune anglaise d'à peine 17 ans avait été
repérée pour sa voix par une équipe de vieux
requins de studios floridiens, d'anciennes gloires de la soul
music des années 70, qui lui avait permis d'enregistrer
un disque (The
soul sessions) qui retrouvait toutes les saveurs de l'authentique
soul music.
Cet album interpella bien des journalistes et connut un triomphe
mondial avec plus de deux millions d'exemplaires vendus sur notre
planète. Joss fut invitée à participerà
de nombreux festivals. Une nouvelle star venait de naître.
Quand l'idée d'enregistrer un nouveau disque se profila,
la demoiselle souhaita diriger un peu plus les choses, elle s'impliqua
dans l'écriture et la direction musicale tout en restant
fidèle à ses amis de Floride. Elle déclara
que si The soul sessions avait été une bonne expérience,
Mind body and soul serait son véritable premier album.
Joss modifie légèrement sa cible au profit d'un
public plus jeune qui écoute le RnB moderne. Si le premier
titre (Right to be wrong) sonne dans la continuité de ce
que nous pouvions attendre d'elle, les deux titres suivants (Jet
lag et You had me) sont orientés vers un RnB actuel de
bonne qualité qui perd un peu de chaleur. Tout le gratin
des musiciens américains a souhaité être présent
et l'on y retrouve Nile Rodgers et sa guitare magique, Cindy Blackman,
Jazzyfatmasters plus l'ancienne équipe.
La voix de la demoiselle est toujours aussi belle et surprenante
compte tenu de son jeune âge, elle se plie à différents
styles jusqu'à un curieux morceau reggae (Less is more).
En effet Joss a élargi son horizon, elle chante de jolies
ballades assez pop : Security, Understand, Killing time et la
très intimiste Sleep like a child.
Ce changement de cap est logique pour une si jeune demoiselle
plus habituée à écouter Mary J Blige ou Alicia
Key que le back catalogue de la Motown ou de Stax. Le résultat
est d'un très haut niveau et va lui permettre d'affronter
la rude concurrence internationale où les premières
places se paient très chères.
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plus sur Joss Stone.
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