Avec ce premier enregistrement Nosfell fixe ses règles
du jeu. No tears, no fears, no war, no roberries, no cry, no pain,
no rain, no redemption, nobody knows
, juste Nosfell. Un
jeu musical délimité par les seules frontières
(très perméables) de son imaginaire issu du pays
de Klokochazia. Il chante en dialecte local, le klokobetz, espèce
d'anglais détourné en yaourth swinguant.
La musique possède l'esprit insolent du rock, mais chemine
vers le folk déjanté, le funk, le scat, l'Afrique
déracinée, le blues, le funk
une âme
vagabonde. Sa voix de caméléon oscille du grave
profond à l'aigu de haute-contre, on hésite entre
Tom Waits et Prince ou même Keziah Jones ou Neil Young.
Ses compositions (toutes originales vous l'aurez compris) détonnent
et étonnent, tributaires d'un groove viscéral, où
la voix domine, notamment sur les titres où ils chantent
en onomatopées, prouesse qui rappelle celle du chanteur
de jazz Bobby Mc Ferrin. Il faut aussi saluer l'accompagnement
de Pierre Le Bourgeois au violoncelle, guitares et percussions
qui accomplit un bon travail.
A la remise des prix, Nosfell n'est pas non plus le dernier,
Lauréat de l'opération Attention Talent Scène
2004 les Découvertes du Printemps de Bourges et de la FNAC,
il a aussi été récompensé par la SACEM
et le FAIR.
Ne dites pas non à cet univers si singulier, il ne vous
en coûtera qu'une bonne dose d'étonnement et d'enchantement.
Une vraie découverte d'un véritable artiste qui
mériterait une production plus soignée.
En savoir plus
sur Nosfell.
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