Après un premier album très prometteur, on avait
peur de ne pas revoir Devildriver tant les groupes se font et
se défont rapidement de nos jours. The fury of our maker's
hand est un peu comme une bonne nouvelle que l'on attendait depuis
longtemps, plein d'angoisse. Et ce qu'il annonce valait clairement
l'attente !
Séparé du mythique groupe de métal goth
Coal Chamber, Dez Fafara revient vers un son plus brutal, imprégné
de black, de death et de thrash. Il revient à ses premiers
amours et nous livre un second album tout simplement fantastique.
Toujours aussi lourd et efficace, le son de Devildriver est aussi
malsain que les démons qu'il tente de repousser ("
devildriver "est le nom donné à la cloche qui
permet aux sorcières de chasser les démons). Très
inquiétant, très obscur, ce n'est pas sans frayeurs
que l'on s'aventure dans l'écoute d'un tel album, et ne
vous laissez pas avoir par la mélodie introductive de End
of the line, car la pression monte en flèche !
On sent clairement que Dez Fafara est moins frustré qu'auparavent.
Coal Chamber produisait une musique compliquée qui ne permettait
pas toujours à ce frontman d'exception de s'exprimer pleinement.
C'est chose faite avec cet album, à l'image de titres comme
Driving down the darkness, Sin & sacrifice, Pale horse apocalypse
ou encore Bear witness unto.
N'hésitez pas à vous procurer ce petit bijou qui
allie beauté et violence. C'est probablement le meilleur
album de métal du moment !
En savoir
plus sur Devildriver.
|