Si la Belgique est connue actuellement pour ses groupes de rock,
Ozark Henry apporte une autre vision sonore du plat pays.
Avec ce quatrième album, ce natif de Courtrais a mis l'accent
sur une pop intimiste et planante qui s'avère être
charmeuse. Il a aussi ouvert son univers à quelques invités
de marque comme Jah Wobble (Public Image Ltd) et Jaki Liebezeit
(Can) qui ont façonné la section rythmique, ainsi
que le violoncelliste Audrey Riley (Blur, Moloko
) qui n'en
était pas à son coup d'essai avec Ozark et connaît
très bien son univers musical.
Si le précédent opus (Birthmarks) était
axé vers des collages et bricolages sonores, The sailor
est un disque qui vous porte gentiment tout au long des dix pistes
écrites et composées par l'artiste. Le charme agit
petit à petit et les morceaux nous accrochent les uns après
les autres quelque soit le tempo choisi, lent ou un peu plus appuyé
: Free haven, April 4, Indian summer...
La voix d'Ozark se marie très bien aux arrangements en
se perdant au milieu du violoncelle (La donna è mobile,
Vespertine) ou laissant parfois la place à quelques notes
de piano. Ce disque fait partie de très bonnes sorties
de la rentrée et mérite que vous y prêtiez
attention. A écouter.
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