Il n'y a pas que de mauvaises nouvelles en ce début d'hiver
pluvieux : le nouveau Joe Louis Walker est arrivé !.
Devenu en peu de temps l'un des bluesmen les plus connus et les
plus respectés (au même titre que Robert Cray par
exemple), tous ses albums ont tous été unanimement
salués par la critique et plébiscités par
un public à chaque fois plus nombreux.
Celui-là, moins que tout autre n'échappera pas
à la règle.
Il faut dire que la barre avait été mise très
haute après le succès phénoménal du
CD Greats guitars auquel participaient de grosses pointures venant
d'horizons aussi différents tels que Scotty Moore qui joua
avec Elvis Presley et Buddy Guy par exemple.
Son précédent album en date Preacher & the
president enregistré en Alabama avec le concours de la
Muscle Shoals Rythm Section avec Steve Cropper à la co-production
nous avait montré une autre facette de son talent.
Avec Silverstone Blues, retour aux sources : instrumentaux acoustiques
et électriques, des solos toujours intelligents et bien
placés; quant à la voix rien à dire.
Excellente cuvée pour ce nouveau quinquagénaire
qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte.
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