Rock en Seine, 27/08/2003,
Paris.
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En même temps que les intermittents nous
expliquent les nombreuses difficultés qu'ils rencontrent,
Keziah Jones et ses musiciens se mettent sagement en place.
L'homme à l'éternel chapeau sur la tête salue
les intervenants, semblant de tout cur avec eux, puis saisit
sa guitare pour un concert excellent où il interprète
ses anciennes et nouvelles chansons. On sent qu'il prend plaisir
à jouer et à chanter en toute simplicité,
le public apprécie, lui se fend de quelques mots en français
avant de saisir sa guitare sèche et de poursuivre sa visite
du continent africain coloré de pop. L'ovation est à
la hauteur de sa prestation. Keziah est aussi bon à écouter
sur disque qu'en concert, il arrive à faire passer beaucoup
de sentiments même dans l'ambiance d'un festival, un très
grand monsieur.
Ultime rendez-vous du Rock en Scène 2003,
celui des anglais de Massive Attack qui a l'heure précise
(21h30) font leur entrée sous un déluge de spots,
énorme écran lumineux derrière eux, fumigènes
Le son est impeccable. Rapidement nous sommes tous envoûtés
par ce trip hop hypnotique qui incite à se laisser porter
par les ambiances des chansons. Massive Attack, longuement rôdé
à jouer dans les festivals, maîtrise parfaitement
son sujet, peu de paroles entres les morceaux si ce n'est quelques
propos à l'attention du président américain,
beaucoup de titres extraits du dernier disque pour un concert
qui clôture magistralement ce premier rendez-vous.
Mon voisin de droite qui a eu la chance d'aller aux Eurokéennes
me signale que la prestation de ce soir, bien que très
bonne, est en deçà de celle donnée à
Belfort.
Souhaitons que ce fort bon résultat conduise
à une seconde édition l'an prochain.
Vincent.
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