Longuement attendu par tous les fans de métal, le nouvel
opus des maîtres du progressif débarque enfin, deux
ans après leur double album expérimental Six
Degrees of Inner Turbulence.
D'entrée de jeu, on comprend que les virtuoses n'ont pas
fait dans la dentelle, le son massif, guitares plombées
et basse omniprésente, cet album s'annonce comme étant
le plus incisif de la carrière du groupe.
La suite ne fait que confirmer cette impression : This dying
soul, époustouflant de puissance (quelle intro !) enchaîne
des riffs explosifs que n'aurait pas renié Mudvayne, Honor
thy Father révèle la face la plus sombre du groupe
avec une batterie tonitruante et des soli de guitares ahurissants
(du jamais entendu), et ainsi de suite jusqu'à la pièce
majeure de cet album qu'est In the name of god, sorte de résumé
apocalyptique de la technique définitivement hors norme
de ces musiciens.
La voix n'est pas en reste puisque pour la première fois
James LaBrie met de côté son lyrisme habituel pour
nous délivrer des mélodies résolument sombres
et modernes (effets de stéréo en pagaille, distorsion
sur la voix
), sans conteste l'un des points les plus surprenants
!
Des surprises, cet album en regorge : des parties " bossa
métal " ( ! ) , des chorus claviers/guitares à
l'unisson qui ne s'arrêtent plus (Endless sacrifice), un
instrumental très orienté " heavy " de
plus de 10mn, l'apparition d'un violoncelle sur une balade enivrante
(Vacant), des clins d'il à foison à des groupes
ayant influencé Dream Theater tout au long de sa carrière
(Metallica, Pantera, Steve Vai
). Chaque morceau regorge
de subtilités qui ne se révéleront qu'au
prix de plusieurs écoutes intensives.
Dream Theater vient de livrer son album le plus puissant, le
plus technique et le plus incisif : nul doute qu'en live le résultat
devrait être explosif ! Tout simplement indispensable.
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plus sur Dream Theater.
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