La Route du Rock, 15/08
au 17/08/2003, Saint Malo.
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Vendredi 15 août
Hoggboy fait partie des groupes de la nouvelle
scène rock' n'roll. Chaque nouveau groupe apparaissant
tente de se démarquer en affirmant sa singularité.
Hoggboy a choisi l'option biker. Vêtus de cuir les membres
du groupe nous balancent leurs riffs saturés avec désinvolture.
Leur musique est vraiment simpliste et nous ramène au fin
fond des années 60/70. Les musiciens bougent assez peu
sur scène et l'ensemble peu paraître plutôt
ennuyant.
Désormais habitué du festival, Death
In Vegas vient présenter son nouvel album. Les surprises
ne sont pas au rendez-vous. Paul Weller (ex The Jam etc
)
et Liam Gallagher (Oasis) ne participent pas à la prestation,
bien que présents sur l'album. C'est accompagné
d'une section rythmique et de trois guitaristes que les deux compères
de Death In Vegas jouent leur rock mélangé d'électro.
Le show est énergique et nous entraîne dans diverses
ambiances. Mais le tout semble un peu répétitif,
comme si une bonne vielle recette était appliquée
jusqu'à épuisement des écoutilles. C'est
donc déçu que l'on sort de ce concert. Le groupe
novateur et créatif, tel qu'il est sur disque, semble avoir
du mal à retranscrire toutes les nuances de sa musique
sur scène.
Samedi 16 août
Sortant tout juste son premier album, Syd Matters
rallie d'emblée le public à sa cause. Les compositions
sont étonnantes de maturité. Inspiré par
la musique folk et teinté d'ambiances électro, l'univers
de Jonathan Morali (unique membre du groupe) se déroule
au fil des morceaux. Accompagné sur scène de musiciens,
les morceaux sont de très bonne qualité. C'est un
peu comme si Radiohead avait sorti directement un mix de The Bends
et OK Computer dés le début de leur carrière.
Dans un style totalement différent, Buck
65, homme seul face à une foule de rockers, balance
son show hip hop à coup de scratch. Rappant aussi bien
sur du drum & bass que sur un riff de Metallica, il nous séduit
avec son humour et son énergie communicative. On s'intéresse
ensuite à la musique qui plait au moins ouverts d'esprit.
Il faut dire que la démarche, sans être vraiment
originale, est plutôt sympa. Seul sur scène, en véritable
frontman, Buck 65 rappe sur des instrus différents tout
en dansant le disco et en se permettant des solos de scratch.
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