Les
Eurokéennes de Belfort : 03 juillet 2004.
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- AS Dragon, Grande Scène, 17h30.
C'est sur la grande scène, rien de moins,
que ce groupe français qui monte déboule aux Eurocks.
Le concert commence assez sagement, chacun reste
à sa place sur scène et Natacha, la sensuelle chanteuse,
ondule derrière son micro
qui semble de plus en plus
l'inspirer.
Petit à petit l'enchaînement des
titres enflamme le public et la belle Natacha par la même
occasion, qui commence à sérieusement se déhancher
sur le pied du micro
l'ambiance monte.
Deux ou trois chansons plus loin ça y est
elle se lâche et fait ni plus ni moins l'amour à
son micro en sautant partout sur scène
Tout cela
lui donne chaud ( et au public masculin aussi ) et pour ça
rien de mieux qu'une bière
au goulot puis en douche
!
Son petit tee-shirt blanc une fois trempé
de bière nous confirme que la demoiselle ne porte rien
dessous
ouh la ça va pas mieux dans le public !
! !
Les guitares et la batterie ( qui arbore un "
fuck Bush " ) bien appuyées, menées par une
bandes de mâles bien virils, entraînent la foule dans
leur excitation collective, tandis que vers la fin la déesse
sulfureuse au corps élastique traverse la scène
en faisant des bonds désarticulés !
Entre deux titres elle lâche un "Encore
? " plus que suggestif auquel je vous laisse deviner la réponse
du public en transe
Elle termine par un V de la victoire
elle
le peut ! AS Dragon a laissé les festivaliers dans un drôle
d'état, on s'en rappellera !
Stéphanie.
- Girls in Hawaï, Chapiteau, 18h40.
Heureuse programmation (une fois de plus) sous
le chapiteau ! Il faut quand même préciser que sous
ce fameux chapiteau, il se passe des concerts toujours extrêmement
intéressants et Girls in Hawaï est le groupe qui avait
sa place là dessous cette année!
Il faut croire que Fred, un des animateurs de
" c'est pas sorcier ", l'a bien compris puisque son
équipe a choisi ce groupe pour tourner deux prises pour
leur émission. Drôle de surprise d'autant plus que
le public et les membres du groupe Girls in Hawaï ont joué
le jeu des caméras et hué ce pauvre Fred qui se
prenait pour un bassiste.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser,
ce groupe n'est composé que d'hommes et Belges de surcroît
!
Grâce à ce groupe à la musique pure et envoûtante,
une belle bouffée de rêve a soufflé sur les
Eurockéennes et cela sans besoin d'aucune substance hallucinogène.
Ils nous ont transportés dans une épopée
à travers une Amérique fantasmée grâce
à leur pop électro très mélodique,
aux guitares voluptueusement caressées
affaire à
suivre donc.
Seul bémol, le chanteur aurait dû
se contenter de chanter car sa conversation avec le public était
finalement à tendance très belge
mais pour
un groupe aussi jeune, la maturité ne saurait tarder et
le dialogue, s'améliorer
Géraldine.
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