Les
Eurokéennes de Belfort : 04 juillet 2004.
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- Lust, La Loggia, 18h20.
Je me dirige vers la Loggia pour aller voir Lust,
un groupe que je ne connais pas. Je passe le concert assis comme
toute la partie gauche du public. Le concert est mou, sans énergie,
le guitariste tente des solos qu'il aurait mieux fait de s'abstenir
de jouer. C'est un concert sans âme, le groupe n'est pas
dedans, forcément le public non plus. J'espère que
le groupe est meilleur sur album qu'en live. Heureusement qu'il
y avait des écrans vidéo derrière eux, ça
faisait quelque chose à regarder.
Lord of Chaos.
- Le Peuple de l'Herbe, Grande Scène,
19h15.
J'en avais déjà écouté
et ça m'avait bien plu mais sur scène c'est inintéressant.
Le trompettiste chanteur, seul devant, n'a aucune présence
scénique et le simili rappeur est affligeant. Seul instant
sympa, un petit moment de beatbox par le rappeur.
Lord of Chaos.
- Antibalas Afrobeat Orchestra, La Loggia,
20h15.
Ce grand groupe (une dizaine de personnes sur
scène!) se produit dans la loggia dimanche, en début
de soirée. Ce qui attire immédiatement tout bon
" Eurockéen ", c'est la multiplicité des
sons et surtout la " good vibe " ambiante.
Avec Antibalas Afrobeat Orchestra le cocktail
est réussi d'avance grâce à une grosse pincée
de bonne humeur et une cuillérée à soupe
de musiciens expérimentés. Il faut préciser
qu'à côté se prépare le concert de
Slipknot sur la grande scène et que le public est quelque
peu " hardos " mais Antibalas sait le faire danser quand
même, sur les rythmes africains, funk et jazz. C'est un
mélange parfait de styles, un musicien pouvant imposer
son instrument et le rythme qui va avec pour passer l'instant
d'après à quelque chose de complètement différent,
mais dans une subtilité absolue
Martin Pena a de nombreuses fois cité Fela
Kuti, dont le groupe s'inspire autant pour la musique que pour
les idées qu'il défend.
Un concert très agréable, tout en
rythme, de l'afrobeat quoi !
Géraldine.
- Belle & Sébastian, Chapiteau,
20h15.
Mais si rappelez vous ce dessin animé avec
le gros chien blanc tout gentil tout beau et dégoulinant
de bons sentiments !
Et bien imaginez un groupe de pop sorti de cet univers et vous
avez Belle & Sébastian.
C'est sûr qu'en écoutant les albums
on se doute qu'ils ne sont pas de gros excités mais tout
de même le premier adjectif qui nous vient à l'esprit
quand on les voit c'est " gentillet " et aux Eurocks
c'est pas fréquent !
Avec trois violonistes, une flûte de pan,
batterie, guitares et compagnie, ça fait du monde sur scène.
Ils ont tous la tête d'ados pâles et dégingandés,
timides comme s'ils sortaient de leur cave de répétition
pour la première fois !
Les titres s'enchaînent de manière
fluide avec des échantillons de chaque album. Le public
content, claque des mains en rythme
ici pas de pogo ! C'est
marrant d'ailleurs parce que ce dimanche beaucoup de monde est
venu pour Korn ou Slipknot qui sont programmés juste après,
donc on trouve dans l'assistance pas mal de métalleux tapant
gentiment du pied sur la pop tranquille des écossais !
Sur scène ils sont assez comiques, on ne
peut pas vraiment dire qu'ils aient le rythme dans la peau, surtout
le chanteur et le bassiste, un peu comme s'ils avaient trop d'énergie
en eux sans savoir comment faire pour l'évacuer !
Sympa en tout cas et musicalement impeccable.
Le chanteur ira jusqu'à s'inquiéter de savoir si
on bosse demain
et oui tout le monde ne vit pas dans un
dessin animé
Stéphanie.
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